Evidemment, Dani Mathers n'a pas nié les faits. Comment aurait-il pu en être autrement ? Lynchée sur les réseaux sociaux avant que la polémique prenne un tour judiciaire, l'ex-Playmate de l'année 2015 de Playboy répondait mercredi de ses actes devant un tribunal de Los Angeles, pour avoir publiquement humilié une pauvre femme qui avait le malheur de fréquenter la même salle de sport qu'elle.
L'an dernier, Dani Mathers avait jugé amusant de partager sur Snapchat la photo d'une septuagénaire dont elle trouvait visiblement le corps disgracieux, prise à son insu alors qu'elle se changeait au vestiaire. "Si vous ne pouvez pas effacer cette image de votre esprit, moi non plus", avait-elle commenté, joignant ensuite un selfie la montrant choquée, la main devant la bouche. En novembre, elle avait été inculpée d'atteinte à la vie privée, chef d'accusation qu'elle n'a pas contestée lors de son procès qui s'est tenu mercredi 24 mai 2017 dans la Cité des anges.
Mathers, 30 ans, a été condamnée à 30 jours de travaux d'intérêt général - en l'occurrence, du nettoyage de graffitis - assortis d'une mise à l'épreuve de trois ans. C'était ça, ou bien 45 jours de prison et le même période probatoire, précise TMZ. On comprend que l'accusée n'ait guère hésité entre les deux options. Techniquement, elle n'a pas plaidé coupable : si ne pas contester les faits permet tout autant de passer un marché avec le procureur, cela ne revient pas à admettre sa culpabilité, selon les raffinements du dispositif légal. Elle avait d'ailleurs initialement plaidé non coupable.
"Dani Mathers a accepté la responsabilité pour la photo très inappropriée qu'elle a prise. Elle s'en veut beaucoup vis-à-vis de la victime et espère que d'une manière ou d'une autre elle pourra faire amende honorable", a réagi son avocate. Pas sûr pour autant que les salles de sport de l'enseigne LA Fitness, qui l'ont bannie, lui ouvrent à nouveau leurs portes.