Le chanteur, Mon fils ma bataille, Tous les cris les SOS... Tant de tubes qui ont marqué la chanson française, et qui sont tous l'oeuvre d'une même personne : Daniel Balavoine. Ce dernier est à l'honneur ce mercredi 19 juillet à 21h05 sur W9, dans un documentaire appelée Vivre ou survivre, qui est une référence à un autre célèbre morceau de l'artiste. L'occasion de s'intéresser à ce dernier, et plus précisément à sa vie sentimentale, lui qui, au milieu des années 1970, est tombé fou amoureux d'une femme prénommée Corinne Barcessat.
Ils ont eu deux enfants ensemble : Jérémie et Joana. Mais le chanteur n'aura pas connu sa fille. En effet, cette dernière était dans le ventre de sa maman lorsque son célèbre père mourra en janvier 1986 dans un accident d'hélicoptère survenu lors d'une mission humanitaire en Afrique, en marge du rallye Paris-Dakar. Une véritable tragédie, qui a probablement dévasté Corinne Barcessat. Mais elle a su trouver suffisamment d'énergie pour aller de l'avant et repartir à zéro. Tout en élevant ses enfants, orphelins de leur papa. Elle a notamment fait la rencontre du réalisateur Serge Khalfon au début des années 2000, et l'a épousé.
Les Français doivent notamment à Serge Khalfon On n'demande qu'à en rire, Les Guignols de l'Info ou encore N'oubliez pas les paroles !. Des émissions cultes de la télévision française. Ensemble, le couple a accueilli deux enfants. Corinne Barcessat s'est également assurée une belle carrière professionnelle, co-signant notamment un livre avec l'animatrice Cendrine Dominguez, sur le syndrome du nid vide (sentiment de tristesse et de solitude que ressentent les parents lorsque leurs enfants quittent la maison pour la première fois, ndlr). Un ouvrage intitulé Trois petits tours et puis les enfants s'en vont, paru en 2014 aux éditions JC Lattès. Elle est également devenue l'une des scénaristes de la série Parents mode d'emploi.
Le tout en restant très discrète. Sa fille Joana, ex-accroc à la drogue, lui avait rendu un bel hommage en 2015, dans les pages de Paris Match, la considérant notamment comme une "maman exemplaire dans son anonymat".