Cette saison de Koh-Lanta, la quatorzième du nom, a été marquée par plusieurs polémiques... Il y a, bien sûr, eu le spoiler rageur de Marc à quelques jours de la diffusion du huitième épisode. Sans oublier la publication du livre révélation d'Ella, ancienne candidate qui accuse la production de favoritisme. Autant de bad buzzes qui maintiennent l'intérêt autour du programme de TF1...
Dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France, Denis Brogniart, que l'on retrouvera en direct de la Plaine-Saint-Denis ce soir pour l'ultime dépouillement, est revenu sur ces accusations souvent injustifiées en livrant sa vérité, avec intégrité. "C'est la même chose depuis quinze ans : chacun se forge ses propres souvenirs qu'il ne retrouve pas forcément dans le montage final. Sauf qu'ils ne passent plus par la presse mais réagissent directement par les réseaux sociaux. Si nous devions écouter les doléances de chacun, chaque épisode durerait quinze heures !", ironise-t-il.
Si un seul candidat se retrouvait favorisé, je quitterais l'émission immédiatement !
Quant aux accusations de favoritismes, Denis Brogniart les réfute avec la plus grande sincérité : "Quand Ella (auteure du livre La Face cachée de mon Koh-Lanta - éditions La Boîte à Pandore, NDLR) affirme qu'un membre de la production a défait un noeud sous l'eau pour aider un candidat, c'est peut-être ce qu'elle croit avoir vu, mais c'est complètement faux. (...) Pour moi, l'équité est la base du jeu et si un seul candidat se retrouvait favorisé, je quitterais l'émission immédiatement", prévient Denis Brogniart.
Autre accusations formulée par Ella Gbezan dans son livre, la production planterait des végétaux en amont de l'arrivée des candidats afin d'assurer leur survie. Cette fois, Denis Brogniart confirme, justifiant qu'au nom du divertissement, on ne peut pas prendre tous les risques. "Ça fait des années que je le dis : quand il n'y a absolument rien à manger sur une île, nous plantons, trois ou quatre mois avant, des plantes locales comme le manioc, le taro ou la canne à sucre." Et de conclure : "On ne va pas laisser les candidats crever de faims !"
Joachim Ohnona