L'ancienne star des Chicago Bulls n'a pas su retenir ses larmes en assistant à la rencontre historique entre Donald Trump et Kim Jong-Un à Singapour, ce 12 juin 2018. Étant l'un des seuls au monde à pouvoir se vanter de connaître personnellement les deux dirigeants, Dennis Rodman se veut au coeur du rapprochement entre les deux pays.
Je savais que les choses allaient changer
Le basketteur retraité est arrivé à Singapour quelques heures avant le début du sommet sur le désarmement nucléaire. À peine arrivé à l'aéroport, le sportif de 57 ans a accordé une interview à la chaîne de télévision américaine CNN. Affichant fièrement sa casquette de soutien à Trump avec le slogan Make America Great Again – et un T-shirt de son sponsor et agent de voyage Potcoin, promouvant la monnaie cryptée finançant l'industrie du cannabis –, il s'est montré particulièrement ému en évoquant les menaces de mort reçues après ses précédentes rencontres avec Kim Jung-Un. "J'ai dû me cacher, je ne pouvais même pas rentrer à la maison", a-t-il confié derrière ses larges lunettes de soleil.
L'ancien partenaire de Michael Jordan entretient une amitié étonnante avec le dictateur fan de basket depuis son premier voyage en Corée du Nord avec les Harlem Globetrotters en 2013. "Quand j'ai rencontré Kim Jung-Un, je ne savais pas à quoi m'attendre... Mais après avoir pu découvrir leur culture, je me suis senti à la maison", a-t-il déclaré devant les caméras. C'est un grand jour, et je suis là pour le voir. Je suis si content."
Dennis Rodman a profité de cette intervention pour rappeler qu'il croyait à ce rapprochement depuis le début : "Je savais que les choses allaient changer. Je le savais et j'étais le seul", a-t-il affirmé, tout en lançant une pique à Barack Obama qui aurait rejeté son aide en tant que médiateur. Notons par ailleurs que si la Maison Blanche a déclaré que le sportif était "formidable" sur le terrain, elle a tenu à préciser qu'il n'était pas un invité officiel et ne jouait aucun rôle dans les négociations.