Bien qu'il ait remis sa démission - qu'Emmanuel Macron a acceptée le mardi 16 juillet 2024 -, Gabriel Attal continue d'occuper la fonction de Premier ministre. A l'image de ses ministres, celui dont des photos intimes ont fait réagir reste en charge des affaires courantes.
C'est dans ce contexte qu'Amélie Oudéa-Castéra se retrouvera en première ligne pour les JO de Paris débutés ce mercredi 24 juillet. A quelques minutes du début de la cérémonie d'ouverture qui sera empreinte de nombreuses surprises, la ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques a été l'invitée du Face à face de BFMTV.
Thomas Soulié n'a pas manqué de l'interroger sur sa baignade dans la Seine. Celle-ci lui a valu de nombreuses critiques et moqueries. "Il y a deux semaines, vous vous êtes baignée dans la Seine pour démontrer que l'eau était propre. Cette séquence vous a valu beaucoup de moqueries. Est-ce que vous la regrettez ?", lui a demandé le remplaçant d'Apolline de Malherbe qui a mis dans l'embarras Sandrine Rousseau.
"Elle m'en a value sur les réseaux sociaux et auprès de certains journalistes, mais j'ai reçu plein de messages sur le thème : 'C'est chouette ! Bravo de l'avoir fait ! C'est bien de montrer l'exemple !", a répondu Amélie Oudéa-Castéra avant que son interlocuteur ne l'interrompe : "Mais ça ne vous a pas blessée franchement ?!". La ministre démissionnaire des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques a assuré que ça n'avait pas été le cas.
"Avoir plongé comme ça avec ce kiff, l'athlète Alexis Hanquiquant qui m'avait embarqué dans son aventure, dans son pari, et ressentir ce bonheur de nager dans la Seine avec un plan d'action de plusieurs années mené à bien dans lequel l'Etat a tenu la part prépondérante - 50% des financements, une orchestration sous la houlette de la région Île-de-France exceptionnelle par l'Etat -, bah ça se fête, ça se célèbre ! Mon plongeon, je ne l'oublierai jamais ! C'était un grand moment d'intensité !", a martelé celle dont les enfants ont suscité la polémique.
"Ça ne vous blesse jamais les messages j'imagine de moqueries, parfois de haine ?!", a insisté Thomas Soulié. "Moi j'avance ! Ça fait partie de la vie politique, voilà je m'habitue à tout ça... Je n'ai pas des années de politique derrière moi. Je suis spontanée, je suis moi-même. Cette séquence, je n'ai pas des heures de repérage. Je n'envoie pas des équipes sur place pour vérifier... Je m'en fous ! Je vis, je profite, je me bats, je m'engage, je bosse et je fais en sorte qu'il y ait un travail d'équipe extraordinaire. Je ne suis jamais dans les petites mesquineries !", lui a répliqué l'invitée du Face à face. Voilà qui a le mérite d'être clair !