S'il s'est fait un nom depuis longtemps dans le monde culinaire et chez les amateurs foodistas, depuis quelque temps, François-Régis Gaudry devient de plus en plus populaire. Et pour cause, le journaliste et critique culinaire a même rejoint l'émission Top Chef, devenant le juge de la guerre des restos. Alors qu'il publie une autobiographie gastronomique, il a reçu Paris Match chez lui pour se livrer sur son parcours, auquel est bien sûr très lié son épouse Alexandra, également sa productrice. Ses jeux de mots ne sont plus à présentés à ceux qui le suivent dans Très très bon (Paris Première) et ses talents culinaires non plus. Avec sa femme, ils forment une belle équipe qui s'active pour On va déguster sur France Inter et Très très bon, en passant désormais par Top chef. Le Lyonnais qui publie Recettes & récits (éd. Marabout) sait mijoter des petits plats comme personne mais sait aussi les goûter. Mais d'ailleurs comment fait-on pour rester si mince quand on est critique gastronomique ?
C'est la question que nos confrères ont posée à François-Régis Gaudry. Le diplômé de Sciences Po a donné son secret. "Mon corps est mon principal outil de travail, explique le journaliste. Je teste plusieurs restaurants chaque semaine. Pour vous donner une idée, j'ai goûté 178 recettes pour le concours du meilleur gâteau au chocolat de 'On va déguster'. En plus des cookies, des oursons guimauves et des bûches ! De quoi devenir diabétique !" Mais alors comment fait-il ? Car à l'écran, on le voit bien, François-Régis Gaudry n'est pas du genre à avoir besoin d'un régime. "Ça exige une très bonne hygiène de vie, partage-t-il. Je sors peu, je fais deux séances de yoga par semaine, je prépare le marathon de Paris avec un coach. Il m'arrive de sauter des repas."
Quid de l'alcool ? Il n'est pas rare de voir François-Régis Gaudry goûter de bonnes bouteilles avec ses amis de Très très bon. Et inutile de le rappeler, l'alcool et la ligne ne sont pas les meilleurs amis du monde. "Je ne bois jamais en période de tournage de 'Top chef' parce que je sais que ça fatigue, explique-t-il. Mais la réalité, c'est que j'adore le pinard ! Comme disait Curnonsky le grand critique gastronomique du XXe siècle : 'Je pratique l'excès avec modération.'"