C'est une situation récurrente dans le football : lorsqu'une équipe échoue, l'entraîneur est facilement remis en cause. Et ce jeudi, dans un entretien accordé à L'Équipe, c'est Christophe Dugarry qui s'est chargé de le faire, après la défaite des Bleus, entrainés par son ex-coéquipier Didier Deschamps, contre l'Argentine de Lionel Messi et d'Emiliano Martinez en finale de Coupe du Monde dimanche dernier.
"Je suis déçu et triste, d'abord. Et ensuite en colère, parce que c'était une finale largement à notre portée (...) Qu'il (Didier Deschamps, ndlr) reste cinq ans, dix ans, quinze ans de plus, ce n'est pas mon problème, ce n'est pas à moi de décider. Mais je ne cache pas que je préférerais que ce soit 'Zizou' (Zinedine Zidane, ndlr), j'ai envie de voir autre chose", a-t-il dans un premier temps expliqué, avant de critiquer le jeu proposé par son ancien capitaine sous le maillot bleu : "On ne peut jamais parler football. Qu'on ne le fasse pas quand on gagne, comme en 2018, sur le thème 'je m'en fous, j'ai gagné', d'accord, éventuellement, mais quand tu perds, tu dois des explications, tu dois un débat, au moins sur la préparation de match".
On a l'habitude depuis douze ans
Il a ensuite poursuivi auprès de l'Equipe : "Parce que les Argentins, on les a fait exploser en cinq minutes comme des pop-corn. Ils sont moins forts que nous, c'était un cadeau de jouer contre eux. Il n'y a pas eu de match totalement géré, mais on a l'habitude, maintenant, depuis douze ans (Didier Deschamps est arrivé à la tête de la sélection en 2012, ndlr), cela fait partie du style Deschamps où seul le résultat compte."
Mais pour rappel, si Christophe Dugarry souhaite voir Didier Deschamps prendre la porte, ce dernier a répondu aux attentes fixées par le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët en atteignant le "dernier carré" de la compétition, soit les demi-finales. Ainsi, l'ancien coach de l'OM a désormais "les cartes entre ses mains" pour décider de son avenir au sein des Bleus, a expliqué son président dimanche pour Le Parisien, lui qui vient de lui proposer une prolongation. "J'espère qu'il dira oui", a notamment ajouté le dirigeant Breton.
Reste désormais à savoir si le beau-père de Mathilde va rempiler pour quelques années supplémentaires sur le banc tricolore. Affaire à suivre !