Disparition d'Émile, 2 ans et demi : Le suicide d'un homme, un objet détruit... ces pistes scrutées

Cela fait un mois qu'Émile, 2 ans et demi, a disparu dans le Haut-Vernet. De l'extérieur, tout semble piétiner du côté de l'enquête. Jusqu'ici, aucune piste n'est à privilégier ou à écarter. Et pourtant, certaines pistes ont bien été abandonnées depuis le début de cette triste affaire, marquée par la disparition de cet enfant, dans le hameau, le 8 juillet dernier. "Il n'y a aucun élément nouveau mais les investigations se poursuivent", fait savoir BFMTV. Un mois après la disparition, le parquet d'Aix-en-Provence assume une communication à minima pour laisser les enquêteurs faire leur travail en toute tranquillité. Et si rien ne filtre c'est un choix.

En effet, on a beau avoir l'impression que choses n'avancent pas, c'est loin d'être le cas. L'enquête ne cesse d'être approfondie, et les éléments passés au peigne fin. Emplois du temps, photos, bornages téléphoniques, déclarations, recoupages des auditions, tous ces milliers de données sont toujours épluchées par la section de recherche de la gendarmerie nationale. Notamment, cette dalle en béton, coulée dans le prolongement d'une bergerie au hameau du Haut-Vernet, rapportent nos confrères. Des travaux entrepris au même moment de la disparition du petit Émile, pour ce bien récemment vendu et que les nouveaux propriétaires entendaient étendre. Cette dalle a été étudiée dans les moindres détails, scrutée de près. Et elle a finalement été détruite par les enquêteurs qui avaient un doute sur ce qui se trouvait en dessous. Mais, cela n'a rien donné car ce n'est qu'un morceau de polystyrène qui avait été oublié sous le béton.

Autre piste explorée brièvement, durant ce même moment, celle menant à un homme qui s'est suicidé alors qu'il devait prochainement être jugé pour des délits sur mineurs, peut-on lire sur le site de nos confrères. Interpellé par les policiers de Gap, l'individu avait été présenté devant le parquet de Gap le mardi 1er août dernier. "L'homme était poursuivi pour corruption de mineur et atteinte sexuelle sur mineur. Il était placé sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès qui devrait se tenir le 30 novembre", affirme Florent Crouhy, le procureur de la République de Gap, à BFM DICI. Et l'individu, quelques jours plus tard, a mis fin à ses jours dans sa maison familiale, située dans un village proche du Vernet. Un rapprochement avec l'affaire Émile a rapidement été fait. Mais il a aussi vite été mis de côté par les enquêteurs. "Son téléphone bornait loin du Vernet au moment de la disparition", a fait savoir un policier gapençais. "Ces deux affaires n'ont aucun lien", confirme un magistrat à BFM DICI.