Récemment, elle répondait aux questions de Laurent Argelier pour la radio lyonnaise Hit & Sport. Douchka revient pour la première fois sur l'aventure Disney et comment tout a commencé : "À l'époque, on me faisait raconter que fan de l'univers Disney, je m'étais rendue sur les Champs Elysées dans les bureaux français de Disney pour me présenter au président et qu'il m'avait fait signer un contrat tout de suite."
Une bien jolie histoire, un petit peu moins glamour en réalité : "En fait, mes parents avaient quelques connections dans le showbiz (sa mère Pascale Petit est actrice, son père, aujourd'hui décédé, était l'acteur et poète Giani Esposito, ndr). Grâce au producteur de Karen Cheryl, Humbert Ibach, j'ai pu passer le casting Disney qui cherchait son ambassadrice. J'ai été prise." Si l'accès au casting lui a été facilité, elle pourtant pas été choisie par hasard : "Au moment de signer un contrat avec une firme comme Disney, il n'y a plus de copinage. Vous faites l'affaire ou non."
Pendant sept ans, elle présente des émissions et chante de nombreuses chansons comme Mickey, Donald et moi. Douchka vend 7 millions d'albums, mais ne s'épanouit pas pour autant : "Je devais être habillée et coiffée d'une certaine façon. J'avais peu de liberté d'expression. Je ne choisissais pas mes chansons, alors au niveau artistique, je devenais de plus en plus frustrée. Même si cela ne m'a jamais branchée, je n'avais pas le droit de fumer, ou de boire. Je ne pouvais aller aux soirées du métier et encore moins sortir avec quelqu'un du métier. À 20 ans, c'est un peu usant. J'étais devenue une poupée. Et jusqu'à l'âge de 25, je n'ai pas pu me construire."
Alors la jeune femme met fin à son contrat en 1989 au moment où elle aurait pu faire carrière à l'internationale. Elle se sépare du père de ses enfants, perd son appartement, sombre dans la dépression et pose même pour des photos de charme.
En 2005, la chanteuse refait surface dans 1ère Compagnie, l'émission de télé réalité de TF1 qui envoie des people passer quelques jours à la dure, en Guyanne : "C'est un bon souvenir", raconte Doushka. "Mais j'étais contente de partir. Quand tu dors 3 heures par nuit, que tu as Jean-Pierre Castaldi, pardon Jean-Pierre, qui est le plus gros ronfleur de la terre au dessus de toi, tu pètes un câble au bout de quelques jours."
Une expérience qui n'était pas de tout repos donc mais qui a le mérite d'être lucrative : "Ah, c'est sûr, c'est du beurre dans les épinards. On touche 50 000 euros pour participer à l'émission et 6 000 chaque semaine passée dans le jeu. J'ai touché 70 000 euros en tout, en plus ce n'est pas imposable puisque c'est un jeu, c'est génial... Nathalie Simon a touché 150 000 euros par exemple."
Bojidarka est sorti en novembre 2009. Écoutez ci-dessus un nouvel extrait intitulé Fleur métal, et retrouvez l'intégralité de l'interview de Douchka Esposito.