Depuis 15 ans, Clovis Cornillac et Lilou Fogli vivent une belle histoire d’amour, mais il aura fallu tout ce temps pour que les deux artistes collaborent pour la première fois ensemble au théâtre. À partir du 23 janvier, ils vont se retrouver au théâtre de la Michodière dans Mur Mure, une pièce écrite par Lilou dans laquelle elle joue et où son mari tient le rôle titre. Aux côtés de Laurence Arné, l’acteur de 56 ans reprend le personnage qu’il a tenu au cinéma dans Un peu, beaucoup, aveuglément, comédie qu’il a réalisée et dans laquelle il partage l’affiche avec Mélanie Bernier.
Clovis Cornillac et Lilou Fogli s’apprêtent donc à passer beaucoup de temps ensemble, mais pas non plus tant que ça, si l’on en croit celui qui a fait une demande en mariage unique à Lilou Fogli. “Dans la journée, on sera chacun sur d’autres projets. Il se pourrait que je tourne et Lilou sera en préparation de son premier long métrage, qu’elle espère réaliser cet été. Alors, se retrouver le soir, ce sera un plaisir parce qu’on s’aime. Partager des émotions face au public, rentrer ensemble… sont des moments que l’on n’a pas encore vécus”, s’enthousiasme le père de Lily et Alice, nées de son premier mariage avec l'actrice Caroline Proust, et de Nino, fruit de son histoire avec Lilou, dans une interview croisée accordée à Gala, ce jeudi 2 janvier.
L’occasion pour celui dont la femme a récemment dévoilé une photo de sa robe de mariée, signée d'un immense créateur, d’évoquer cette petite chose qui a tendance à l’agacer chez sa compagne. “C’est son addiction au téléphone portable. Elle passe un temps fou sur Whatsapp et à jouer. C’est sans doute une question de génération (Lilou Fogli a 43 ans, ndlr). Moi, j’ai un vrai problème avec le portable, la place dingue que cette machine prend dans nos vies. Ça m’agresse. Je préfère voir les gens que leur parler au téléphone pendant des heures”, concède Clovis Cornillac.
Une facette de la personnalité de Lilou qui a tendance à énerver l’acteur qui a vécu une séquence très compliquée en présence de son épouse il y a quelques années, mais ce n’est pas la seule. “L’autre chose qui m’agace, c’est que je considère la maison comme un endroit de vie, où j’ai le d'avoir mes petits ‘bordels’ organisés. Lilou, quand quelqu’un vient, elle veut que la déco soit parfaite et elle déplace mes affaires”, lance-t-il, avant que la mère de son fils ne réponde : “Oui, je range”. D’humeur taquine, le fils de Myriam Boyer souhaite avoir le dernier mot. "Non, tu déplaces pour que cela ne se voie pas et je ne m’y retrouve plus”, rétorque-t-il avec malice.