Après un retour raté dans The Voice 3 et sa participation passée presque inaperçue à Las Vegas Academy (W9), Douchka (52 ans) revient avec un album. A cette occasion l'ex-star de Disney a accordé une interview, un brin mélancolique, au magazine Télé Star.
Le Clown... Voilà un titre bien étrange pour un album. Pourtant, lorsque Douchka explique que c'est un opus hommage à son père, Giani Esposito, l'explication prend tout son sens. Auteur, compositeur et interprète, mort brutalement à 43 ans, le père de Douchka a longtemps chanté dans les cabarets avant de connaître le succès, en 1957, avec Le Clown. Un peu intimidée par cette figure paternelle qu'elle a certainement longtemps fantasmée - Douchka avait 10 ans lorsque Giani Esposito est décédé -, la chanteuse a enfin osé réaliser son rêve : reprendre le répertoire de son père. "Je suis très émue lorsque je chante ses chansons. J'ai l'impression que son âme vit à travers moi", déclare la quinquagénaire.
Un mère italienne, très protectrice
Fière de ses origines et déclarant ne pas avoir souffert de l'absence de ses parents, tous les deux artistes et souvent en voyage, Douchka confie tout de même avoir mis en place un schéma familial aux antipodes de celui qu'elle a connu. Avec ses enfants Victoria (24 ans), Giani (23 ans) et Andrea (22 ans), elle est "une mère italienne, très protectrice". Et d'ajouter : "La vie de mère célibataire n'est pas toujours simple, surtout quand il faut gérer une carrière artistique à côté. Aujourd'hui, les deux grands sont partis de la maison et il me reste le petit dernier, qui est sans doute le plus artiste." Y aura-t-il une troisième génération de chanteur chez les Esposito ?
Si Douchka est enchantée de revenir en chansons, elle le jure, elle ne fera plus de télé-réalité. D'ailleurs, à l'écouter, elle n'a jamais voulu en faire. Concernant sa participation à Las Vegas Academy, la chanteuse déclare : "Lorsque j'ai signé mon contrat, je pensais participer à un documentaire comme Envoyé spécial. Ce n'est qu'une fois sur place que j'ai réalisé que j'étais dans une télé-réalité." Une chose difficile à croire...