C'était un Premier ministre atypique. Avec ses 1,94 mètre, son air de premier de la classe et sa barbe à moitié blanche, Edouard Philippe a laissé une trace dans le paysage médiatico-politique. Récemment interviewé par Thomas Sotto dans RTL Soir le 28 avril dernier, celui qui a été décoré de la Légion d'honneur est revenu sur le mystère qui entoure sa barbe poivre et sel.
Edouard Philippe a indiqué que l'apparition de ces poils blancs au niveau du visage était dû au stress. Chose peu étonnante lorsqu'on connait les responsabilités liées à la fonction de chef du gouvernement !
Le maire du Havre expliquait à Thomas Sotto : "Ma barbe a blanchi, je pense que c'était dû au stress et au boulot." Edouard Philippe a ainsi annoncé qu'il était atteint de vitiligo, une maladie encore peu connue qui attaque la peau et les poils mais qui n'est ni douloureuse, ni contagieuse.
Mais loin d'en souffrir, l'ancien Premier ministre semble s'être fait à ce nouveau look !"Beaucoup de gens autour de moi doivent vivre avec cette maladie. Parfois, on se fout d'eux. Ce n'est pas grave, et j'assume pleinement ça", a-t-il ajouté à l'antenne.
Dans les pages de Libération, l'ancien Chef du gouvernement, star du documentaire Mon pote de droite, réalisé par son ami Laurent Cibien, confiait, à propos du film : "À la fin, ce qu'il montre me ressemble... On voit que je prends cher !" Le long-métrage, qui a été présenté en avant-première dimanche dernier au Fipadoc à Biarritz, sera diffusé très prochainement sur France 5.
Interviewé par le magazine Le Point en mars dernier, pour la sortie de son livre Impressions et lignes claires (Ed. JC Lattès) co-écrit avec Gilles Boyer, l'ancien locataire de Matignon a fait quelques confidences.
Il affirmait, amusé, que sa fille Sarah, âgée de 10 ans adore sa barbe !"Elle me dit que la personnalité historique à laquelle je lui fais penser, c'est... Kung Fu Panda". Charmante comparaison !