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Elle a été l'héroïne de Diabolo Menthe en 1977, un film qui a marqué toute une génération, et depuis, qu'est-elle devenue ? Eléonore Klarwein a été retrouvée par le journal France-Soir et elle se confie sur son vécu, ses premiers pas dans le cinéma à l'aube de l'adolescence, et la poursuite de sa carrière.
En 1977, la France découvre le doux visage d'Eleonore Klarwein, choisie pour incarner le premier rôle de la première réalisation de Diane Kurys, Diabolo Menthe. Elle n'a que 14 ans et accède à la célébrité, une situation pas forcément simple à gérer.
Tout commence quand Eleonore a 12 ans et souhaite se lancer dans le cinéma. Sa mère, qui a une amie agent d'artiste, transmet sa photo à la réalisatrice Diane Kurys et la voilà en route vers le succès. Cependant, Diabolo Menthe a parfois un goût amer : "J'ai touché 10 000 francs en tout et pour tout pour Diabolo Menthe et j'étais une sorte de star archi-fauchée. A un moment, j'ai d'ailleurs vendu des glaces pour me faire un peu d'argent et les gens m'en achetaient pour avoir des autographes."
La vie de star l'empêche de vivre une scolarité normale ; après avoir redoublé sa seconde, elle quitte l'école et tournera trois films en moins d'un an, parmi lesquels Vas-y maman et La Clé sous la porte. Dans ces longs métrages, elle donne la réplique à Annie Girardot, grande dame qui nous a quittés le 28 février dernier : "C'était une femme géniale, très généreuse, avec laquelle j'ai conservé un lien par la suite, contrairement à Diane Kurys que je n'ai revue qu'une fois en trente ans." Vivant seule dès l'âge de 15 ans, elle a bien connu la nuit parisienne, notamment au Bus Palladium ou au Palace. Mais elle a ressenti le besoin de connaître autre chose, de s'instruire, et c'est son pygmalion Francis Huster qui fera sa formation et lui transmettra la culture qu'il a.
L'après-Diabolo Menthe est marqué par son changement de physique : de jeune fille fluette de 1,60 mètre, elle devient une demoiselle de 1,78 mètre. Belle, son allure ne rentre cependant pas dans les attentes des directeurs de casting. Coup de chance, elle est repérée dans la rue et de 18 à 26 ans, elle travaille comme mannequin, notamment pour Yves Saint Laurent à la fin des années 1980. Aujourd'hui, elle codirige une agence de mannequins à Paris, KRLP.
Actrice précoce, Eléonore Klarwein a aussi été maman jeune : à 19 ans, elle a son premier enfant, et aujourd'hui, elle est maman de quatre filles, nées de trois pères différents, Adélaïde, Arthellaïs, Altinaï et la dernière âgée de 10 ans, Esaïe. La star de Diabolo Menthe est aussi grand-mère depuis deux mois, à 47 ans. Quant à un retour au cinéma : "J'aurais sûrement peur, mais ça m'amuserait."
Retrouvez l'intégralité de ce portrait sur le site de France-soir.
En 1977, la France découvre le doux visage d'Eleonore Klarwein, choisie pour incarner le premier rôle de la première réalisation de Diane Kurys, Diabolo Menthe. Elle n'a que 14 ans et accède à la célébrité, une situation pas forcément simple à gérer.
Tout commence quand Eleonore a 12 ans et souhaite se lancer dans le cinéma. Sa mère, qui a une amie agent d'artiste, transmet sa photo à la réalisatrice Diane Kurys et la voilà en route vers le succès. Cependant, Diabolo Menthe a parfois un goût amer : "J'ai touché 10 000 francs en tout et pour tout pour Diabolo Menthe et j'étais une sorte de star archi-fauchée. A un moment, j'ai d'ailleurs vendu des glaces pour me faire un peu d'argent et les gens m'en achetaient pour avoir des autographes."
La vie de star l'empêche de vivre une scolarité normale ; après avoir redoublé sa seconde, elle quitte l'école et tournera trois films en moins d'un an, parmi lesquels Vas-y maman et La Clé sous la porte. Dans ces longs métrages, elle donne la réplique à Annie Girardot, grande dame qui nous a quittés le 28 février dernier : "C'était une femme géniale, très généreuse, avec laquelle j'ai conservé un lien par la suite, contrairement à Diane Kurys que je n'ai revue qu'une fois en trente ans." Vivant seule dès l'âge de 15 ans, elle a bien connu la nuit parisienne, notamment au Bus Palladium ou au Palace. Mais elle a ressenti le besoin de connaître autre chose, de s'instruire, et c'est son pygmalion Francis Huster qui fera sa formation et lui transmettra la culture qu'il a.
L'après-Diabolo Menthe est marqué par son changement de physique : de jeune fille fluette de 1,60 mètre, elle devient une demoiselle de 1,78 mètre. Belle, son allure ne rentre cependant pas dans les attentes des directeurs de casting. Coup de chance, elle est repérée dans la rue et de 18 à 26 ans, elle travaille comme mannequin, notamment pour Yves Saint Laurent à la fin des années 1980. Aujourd'hui, elle codirige une agence de mannequins à Paris, KRLP.
Actrice précoce, Eléonore Klarwein a aussi été maman jeune : à 19 ans, elle a son premier enfant, et aujourd'hui, elle est maman de quatre filles, nées de trois pères différents, Adélaïde, Arthellaïs, Altinaï et la dernière âgée de 10 ans, Esaïe. La star de Diabolo Menthe est aussi grand-mère depuis deux mois, à 47 ans. Quant à un retour au cinéma : "J'aurais sûrement peur, mais ça m'amuserait."
Retrouvez l'intégralité de ce portrait sur le site de France-soir.