Élisabeth Borne aime vapoter, ce n'est un secret pour personne. La Première ministre a même été jusqu'à vapoter à l'intérieur de l'Assemblée nationale quand elle était ministre du Travail l'an dernier, soulevant des questions sur la légalité de cette pratique. Mais ce n'est pas le seul pêché de la femme politique de 61 ans : elle a une autre addiction que Paris Match révèle.
Dans son long reportage sur la nouvelle cheffe du gouvernement, Paris Match indique qu'Elisabeth Borne est une "accro au Coca-Light". De quoi rendre amusant son portrait puisqu'elle fait en général plutôt l'objet de description pas très "fun". Affichant une ligne parfaite et sportive, elle a opté pour la boisson sans sucre manifestement, pour ne pas trop pâtir du sucre. Pour l'hebdomadaire, elle est comme Lionel Jospin pour qui elle a travaillé, elle serait "une austère qui se marre". Richard Ferrand la décrit comme une femme qui "ne se prend pas au sérieux et gagne à être connue". Lors de la victoire d'Emmanuel Macron, elle était présente au Champ-de-Mars comme ses autres collègues du gouvernement. Si elle ne dansait pas sur les sons du DJ comme ses camarades Joel Giraud et Barbara Pompili, elle n'a pas refusé de participer à un petit selfie de la victoire.
"Elle a un côté préfète" raconte une figure ministérielle. "Borne out" a-t-on dit d'elle quand elle a été à la tête de la RATP. Elisabeth Borne est connue pour épuiser ses collaborateurs et ne pas les ménager. "J'en ai marre de travailler avec des cons, je suis entourée de cons", a-t-elle lancé lors d'un déplacement à New York pour le compte de Ségolène Royal. Surnommée "Méchanta", Élisabeth Borne est peut-être dure avec les autres autant qu'elle est intraitable avec elle-même, affrontant une forme difficile de la Covid en 2021. Pupille de la nation après le décès de son père quand elle avait 11 ans, elle est une représentation parfaite de la méritocratie française en réussissant à faire Polytechnique et l'école des Ponts et chaussées, milieux dans lesquels il y a très peu de femmes.
Résonnent alors ses mots lors de sa passation de pouvoir avec Jean Castex. Cette divorcée mère d'un fils - elle est aujourd'hui en couple, mais on n'en saura pas plus - avait dédié sa nomination "à toutes les petites filles", qu'elle a invitées à se dépasser pour "aller au bout de (leurs) rêves".
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Paris Match du 19 mai 2022