Noël approche et petit à petit, les rues s'illuminent, à l'instar de la célèbre rue du Faubourg-Saint-Honoré de Paris. Jeudi 17 novembre, la fameuse rue parisienne s'est prêtée à son tour aux traditionnelles illuminations de Noël. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré, en partenariat avec l'association SOS Préma, avait organisé une belle soirée féérique au coeur du 8e arrondissement. Au menu, le Choeur Gospel de Paris, suivi du lancement des illuminations de la boutique Baccarat par la marraine Winter Time 2016 , Elsa Zylberstein. La soirée, animée par Sandrine Quétier, a vu l'actrice (actuellement à l'affiche des Têtes de l'emploi) appuyer sur le bumper sous les yeux de Charlotte Bouvard (fondatrice de l'association SOS Préma) et Benjamin Cymerman (président du Comité du Faubourg Saint-Honoré) et allumer ainsi un parcours de lumière rendu onirique grâce aux lustres de Baccarat.
La comédienne s'est ensuite rendue dans les salons de La Réserve Paris Hotel and Spa, où elle a notamment pris part à une tombola dont l''intégralité des bénéfices a été reversée à l'Association SOS Préma pour soutenir son action auprès des parents de nouveau-nés prématurés et hospitalisés. C'est là que nous avons pu rencontrer la belle et pétillante Elsa Zylberstein.
Avec elle, nous avons évoqué la féérie de Noël. Avec une âme d'enfant encore intacte, l'actrice de 48 ans n'a pas caché son excitation. "C'est un honneur d'illuminer une rue aussi emblématique. Elle représente le chic parisien, le luxe, l'élégance, la magie de Paris", avoue-t-elle. Une continuité pour celle qui était, alors gamine, la première à vouloir décorer le fameux sapin familial. "Oh la la, j'étais très excitée de décorer le sapin quand j'étais petite. Toujours, d'ailleurs. J'adore les sapins de Noël. Je garde mes décorations de Noël toute l'année. Toutes les lumières", nous glisse-t-il avec malice.
Elsa a ensuite évoqué son premier souvenir de Noël. "Je me souviens d'un Noël où je ne pouvais pas attendre plus longtemps de voir les cadeaux, donc j'avais été chercher dans le placard, et j'ai trouvé quelques cadeaux et des vêtements, j'étais toute déçue, lâche l'actrice. Je me suis dis que j'avais été bête de chercher. C'était dans le petit appartement de mes parents, en banlieue parisienne. Tout était feutré et doux. Très simple." En grandissant, elle recevra d'autres types de cadeaux, dont un en particulier auquel elle est sentimentalement attaché : "Des bijoux d'un homme que j'aimais."
Son Noël idéal, elle le passerait "entourée des gens [qu'elle aime]" à "faire plaisir", entre bons repas familiaux et séances de cinéma de circonstance. Invitée à glisser son conseil en termes de films de Noël, la comédienne cite Shop Around the Corner, un film de 1945 réalisé par le grand Ernst Lubitsch avec James Stewart et Margaret Sullavan. Intitulé Rendez-vous en France, le film raconte comment dans une grande boutique de maroquinerie, le jeune Alfred Kralik, l'adjoint du patron, et Klara Novak, une nouvelle employée, vont échanger une correspondance amoureuse, sans savoir qui ils sont, à l'aide de petites annonces. "Un chef-d'oeuvre absolu", assure la cinéphile, extatique.
Élégante ce jeudi soir, parfaite dans l'écrin feutré et chaleureux de La Réserve, Elsa Zylberstein a fait crépiter les flashs et aimanté les regards. Comme une star glamour, ce qu'elle est. Pourtant, l'intéressée refuse l'étiquette. "J'aime pas trop ce mot en fait, ça ne veut rien dire. Le glamour, c'est plutôt l'élégance et être soi-même", confie la comédienne qui cite Meryl Streep ou Jeanne Moreau comme modèles féminins. La star du soir, qui nous disait faire une confiance aveugle à sa "folie et une naïveté" pour vivre de son métier, conclut en glissant son meilleur conseil pour lutter contre la morosité. "Être curieux", dit-elle avec ce sourire si reconnaissable entre tous.
Christopher Ramoné