La famille Harry Potter se scinde de jour en jour. J.K. Rowling, accusée de transphobie après avoir enchaîné les propos polémiques sur Twitter, s'est mis deux de ses anciennes vedettes à dos : Daniel Radcliffe, notre cher sorcier balafré, et Emma Watson, qui incarnait Hermione Granger. Consciente de la rage grandissante des internautes, la jeune comédienne a souhaité prendre la parole en faveur des membres de la communauté LGBT+. "Les personnes trans sont très exactement ce qu'elles disent qu'elles sont, a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. Ces personnes méritent de vivre leur vie sans qu'on ne remette ce fait constamment en question, sans qu'on leur dise qu'elles ne sont pas ce qu'elles assurent être."
Pour essayer d'adoucir les foudres qui s'abattaient sur elle, J.K. Rowling avait évoqué les violences domestiques dont elle avait été victime par le passé. Une chose absolument terrible mais qui n'avait pas foncièrement rapport avec la choucroute, ni avec le fait que les toilettes ou les cabines d'essayages réservées femmes puissent s'ouvrir aux trans. C'est pourquoi Emma Watson a rejoint son ancien camarade de jeu afin de contredire totalement l'auteure britannique. "Je veux que mes followers trans sachent que beaucoup de personnes à travers le monde, dont moi, les respectent et les aiment pour ce qu'ils ou elles sont", a-t-elle conclu. Elle a également invité ceux qui le peuvent à faire un don à des associations concernées, dont Mermaids et Mama Cash, qui soutiennent les droits des femmes et des personnes trans.
Petit rappel, si vous étiez passé complètement à côté du débat. Plutôt que de réfléchir à une nouvelle idée de roman, J.K. Rowling s'était offusquée de lire en ligne une référence aux "personnes qui ont leurs règles" plutôt qu'aux "femmes"... remettant l'existence d'une bonne partie de la population en doute. "Si le sexe n'est pas quelque chose de réel, alors l'attirance entre personnes du même sexe n'existe pas, déclarait-elle. Si le sexe n'est pas quelque chose de réel, la réalité qu'ont vécue les femmes est effacée de l'histoire. Je connais des personnes trans, je les aime, mais supprimer le concept de genre empêche beaucoup de personnes de parler de leur propre existence. Ce n'est pas de la haine, juste la vérité." Un peu plus tôt, en 2018, elle likait publiquement un tweet déclarant que les femmes trans n'étaient "que des hommes en robe". Elle aura beau s'excuser, la coupe de feu est pleine...