Le 28 septembre était la journée Mondiale du droit à l'avortement. L'occasion pour Enora Malagré de s'engager auprès du planning familial. Mais cela lui a valu de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, la poussant ainsi à réagir sur son compte Instagram dans la foulée.
L'ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste est particulièrement touchée par ce sujet, puisqu'elle a eu recours à l'avortement à deux reprises. Elle ne cache donc pas son engagement dès que l'occasion se présente. Et cela ne plaît malheureusement pas toujours, pour preuve, elle a reçu "une flopée de messages malveillants". après avoir rappelé qu'"avorter est un droit fondamental". "Je reçois depuis ce matin des messages complètement fous où on me dit que c'est bien fait pour moi si je ne peux plus avoir d'enfant, que mes avortements avaient provoqué mon endométriose... Bref, des inepties. L'avortement et l'endométriose, ça n'a rien à voir. Mes avortements ont été une solution et pas un échec. (...) Je le répète : avorter est un droit fondamental et j'aimerais bien retrouver dans ces moments-là un peu de sororité, un peu de solidarité", a-t-elle donc vite répondu en story Instagram. Puis, elle a partagé deux messages qu'elle a reçus, tout en précisant qu'il y en avait d'autre d'une "rare violence".
Enora Malagré a ensuite renouvelé sa prise de position sur son fil d'actualité, afin que son message soit vu par un plus grand nombre. Elle a rappelé que son endométriose n'était en rien liée à ses avortements et que, "malgré [sa] maladie, [elle] ne regrette rien". "Je marche la tête haute, je suis libre de disposer de mon corps. Je suis experte de ma propre vie . Le droit à l'avortement est un droit fondamental et humain et je milite férocement pour que l'allongement des délais !", a-t-elle conclu.
En 2018, Enora Malagré livrait un récit poignant sur son site La WTF. La belle blonde de 41 ans révélait qu'elle avait avorté à deux reprises. La première fois, elle avait "à peine" 20 ans. "Je suis tombée enceinte de mon amoureux de l'époque. Il avait mon âge, je le connaissais à peine. Nous n'étions pas prêts, je n'en avais pas envie. Et je n'ai pas à être jugée pour cela", détaillait-elle. Lors du second, elle était en couple mais ne se sentait pas prête à fonder une famille avec son compagnon de l'époque. "L'homme avec qui je partageais ma vie faisait un métier instable. Il n'était pas souvent là et je sentais que ce n'était pas le père que j'aurais voulu pour mon enfant. L'avenir m'a donné raison, a-t-elle assuré. Et puis de mon côté, c'était le début d'une vie professionnelle que j'attendais depuis longtemps. Ça décollait enfin, ce n'était pas le moment", écrivait-elle.