Sa cassette chez Ben Laden, son opération après une chute... Bien malgré lui, Enrico Macias a fait l'actualité ces dernières semaines. Mais cette fois, c'est pour une nouvelle autobiographie, L'Envers du ciel bleu (Ed. Le Cherche Midi), que le chanteur sort dans quelques jours, le 15 octobre. L'occasion d'en parler dans les pages du Figaro et de faire plusieurs étonnantes confidences sur son rapport à la politique...
Son controversé soutien à Nicolas Sarkozy, en 2007, avait marqué tout le monde. Et plus particulièrement bien sûr son fameux "Ah qu'elles sont jolies les filles de Sarkozy", sur la scène de la place de la Concorde. "J'ai fait une connerie, je le reconnais", avoue aujourd'hui le chanteur de 76 ans qui soutenait au départ Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, écartés au profit de Ségolène Royal. "Embarqué par l'ambiance" ce soir-là, le chanteur pied-noir avait changé les paroles de son tube devant son "ami" Nicolas Sarkozy, fraîchement élu, et celles qui étaient en fait les filles de Jacques Martin, nées de son union passée avec Cécilia Attias.
Une image d'Enrico Macias qu'on ne risque plus de revoir. Car l'artiste ne veut plus soutenir publiquement des personnalités politiques. "Aujourd'hui, je ne m'engagerai plus, j'ai assez donné. Je ne renie pas mes amis, mais je ne veux plus faire de politique", assure celui qui a pourtant soutenu Anne Hidalgo, maire PS de Paris, l'année dernière. "Elle est d'Andalousie, nous avons sympathisé, je lui avais dit que je le ferais et j'ai tenu parole", se justifie-t-il.
Car encore une fois, cela n'a toutefois pas plu à tout le monde. A commencer par... Carla Bruni-Sarkozy. "Beaucoup m'en ont voulu, et notamment Carla, qui m'a passé un savon. Alors que je ne lui en ai pas voulu lorsqu'elle est passée de gauche à droite en épousant Nicolas...", a raconté le chanteur au Figaro.
Mais désormais, Enrico Macias a d'autres préoccupations, à commencer par son retour sur scène. Opéré après une violente chute et un bras cassé, le chanteur a du repousser la sortie de son nouvel album, Les Clefs, au mois de mars. Heureusement, il voit le bout du tunnel et sa rééducation sera terminée dans deux semaines : "Je peux déjà rejouer de la guitare", se réjouit-il. Tant que ce n'est plus avec des politiques...