Euro 2016 : Pourquoi Antoine Griezmann suce-t-il son pouce après un but ?

Les grands footballeurs ont tous une manière bien à eux de célébrer leurs buts. Certains gestes sont même devenus cultes au fil du temps, souvent imités mais jamais égalés. La plupart du temps, ces célébrations ont une signification. Hommages, clins d'oeil, traits de personnalités, références... Il est devenu assez commun de décortiquer la célébration d'un joueur pour en apprendre un peu plus sur lui. Chez nos Bleus, l'un des joueurs phares de l'équipe de Didier Deschamps s'est démarqué en la matière : Antoine Griezmann.

Le milieu offensif de l'Atlético Madrid a plusieurs célébrations. Mais celle qui revient en tête d'emblée, et notamment à l'Euro 2016 où le Français de 25 ans a déjà inscrit quatre buts – en attendant le France-Allemagne en demi-finale –, c'est quand il suce son pouce. Face à l'Albanie (2-0), Grizi a fêté son but en suçant son pouce d'une main, et en pointant l'autre vers une caméra. La raison ? Sa fille Mia, née le 8 avril dernier et fruit de son union avec sa compagne, la très discrète Erika Choperena. Son jeune papa en est gaga, et il ne s'en cache pas, y compris sur les réseaux sociaux où son bébé figure dans les hashtags, au milieu d'adorables emoticones.

Dans l'histoire des célébrations, le joueur brésilien Bebeto avait été le premier à utiliser la paternité dans ce cadre. L'attaquant avait alors inventé "la berceuse de Bebeto" en 1994, devenue un classique.

Pour autant, Antoine Griezmann a d'autres manières de fêter un but. À l'Atlético, où il a trouvé le chemin des filets à 22 reprises cette saison, le Français a l'habitude de mimer le geste du téléphone des deux mains. L'explication, il l'a donnée en conférence de presse : "C'est une danse dans le clip de Drake, a-t-il déclaré, faisant référence au tube du rappeur, Hotline Bing. Je le fais à l'Atlético. Je devais le faire contre l'Albanie mais l'émotion était trop forte. Comme sur le premier but contre l'Irlande. Mais sur le deuxième, j'y ai pensé."

En outre, ses deux buts se sont soldés par d'autres gestes : Dimitri Payet qui embrasse les crampons de son partenaire de jeu face à l'Irlande, et la glissade à plat ventre vers le poteau de corner contre l'Islande.