Julie Ferrier et Charlotte Le Bon lors de la 19e cérémonie des Femmes en or, le 17 septembre 2011, à Nice.© L.R
La 19e édition du Trophée des Femmes en or s'est tenue samedi 17 septembre, à Nice, où le député-maire Christian Estrosi a accueilli une pléiade de personnalités, les lauréates et leur famille, ainsi que de nombreuses figures du monde de la communication et de la presse.
La cérémonie, menée par un Laurent Boyer très en forme, épaulé par Mimie Mathy, Michèle Bernier ou encore Patrick Sabatier, a consacré des femmes d'exception, comme chaque année depuis 19 ans, date à laquelle Jean-Louis Sevez a créé l'événement en collaboration avec Framboise Holtz (qui a drivé la manifestation durant des années).
Le mannequin Adriana Karembeu a comme prévu reçu le prix de la Femme de Coeur Coca-Cola Light, pour ses différents engagements caritatifs et notamment ses actions au sein de la Croix-Rouge Française. Celle qui vient de fêter ses 40 ans a été grandement applaudie et a soufflé ses bougies en présence de toute la grande et chaleureuse famille des Femmes en or.
La plasticienne Tatiana Trouvé a eu l'honneur de repartir avec celui de la Femme de l'Art, tandis que Catherine Barba, pionnière du web en France, a été désignée Femme d'Entreprise, et Claudine André, Femme de l'Environnement, pour son combat pour la survie des bonobos.
La nageuse Camille Muffat, licenciée du club Olympique Nice Natation et titulaire de titres européens et mondiaux, a décroché la statuette de la Femme d'Exploit, remise par une Tatiana Golovin admirative.
Larissa Balakireva, bio-entrepreneuse d'origine russe, chercheuse et fondatrice de la société NovoCIB, a été élue Femme de l'Innovation, et Adèle Safi Kagarabi, défenseure des droits des femmes notamment au Congo, a reçu le trophée de la Femme de la Francophonie. Sa montée sur scène fut un moment extrêmement émouvant : son discours choc sur la condition des femmes dans son pays et sur son envie de leur offrir une vie meilleure loin des persécutions sexuelles et autres drames, a touché tous les spectateurs présents dans la salle de l'Acropolis.
Patricia Loison, journaliste et présentatrice du Soir 3, a été honorée en tant que Femme de Média, devant un Patrick Poivre d'Arvor des plus dithyrambique quant au parcours de cette professionnelle de l'information.
Julie Ferrier, connue pour ses talents comiques d'une efficacité à toute épreuve, s'est vue remettre avec plaisir le prix de la Femme de Spectacle. En coulisses et durant le photocall, elle n'a cessé de plaisanter avec une jolie plante à l'humour tout aussi décapant, à savoir Charlotte Le Bon, désignée Révélation de l'Année. Toutes deux étaient extrêmement sexy dans leurs robes moulantes et ont enchaîné les pitreries.
Les grandes absentes de la cérémonie n'étaient autres que l'animatrice de télévision populaire Karine Le Marchand et la créatrice de la marque de vêtements Maje, Judith Milgrom, respectivement couronnées des prix Auféminin.com et Femme de Style.
La découverte du palmarès était suivie d'un dîner d'exception se tenant dans le salon Vénitien du Palais de la Méditerranée. Comme vendredi soir lors du coup d'envoi de la manifestation dans les jardins de la Villa Masséna, la bonne humeur était la devise de chaque convive.
PurePeople.com a savouré le plaisir de se restaurer non loin de la chanteuse Irma, d'une sympathie et décontraction rares, et d'assister à un moment musical culte : Mimie Mathy, Didier Gustin et Michèle Bernier ont saisi des micros afin d'entonner le titre Toute la musique que j'aime. Jean-Félix Lalanne était à la guitare, entouré d'un groupe de talentueux musiciens qui nous ont bercés tout le week-end avec passion.
Louis Bertignac qui, comme Irma, avait fait une prestation durant la cérémonie (le public a également pu applaudir Camélia Jordana), a aussi fait le show, avec un sourire et un punch indéfectibles. En résumé, la soirée fut délicieuse et bien organisée (Havas Sports & Entertainment n'a pas chômé pour combler tout le monde durant trois jours).
Le dimanche 18 septembre fut difficile pour chacun des invités (plus ou moins selon l'heure à laquelle les derniers fêtards - dont nous ! - ont arrêté d'enflammer la piste). La grisaille s'est abattue sur Nice et les souvenirs magiques de la veille étaient dans tous les esprits... Dans le train du retour pour Paris, en écrivant ces lignes, nous avons juste eu envie de dire : "bravo" aux Femmes en or, "merci" à qui de droit pour cet accueil inespéré et "à l'année prochaine" pour de nouvelles aventures !
Laureline Reygner
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