Fifty Shades of Grey : La fessée au box-office et un violent fait divers

Le raz-de-marée Fifty Shades of Grey a bien eu lieu ! Sorti aux Etats-Unis vendredi, le film interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte a amassé pas moins de 85 millions de dollars de recettes sur les trois premiers jours d'exploitation (94,4 sur le week-end prolongé de 4 jours du Presidents Day), et met la fessée à ses concurrents, dont le délirant Kingsman. Avec, à la clé, une avalanche de records : Fifty Shades of Grey réalise en effet le meilleur démarrage pour un mois de février, doublé du meilleur score pour un week-end de la Saint-Valentin. Seul bémol : le record du meilleur démarrage de l'histoire pour un film "Rated R" n'est pas tombé, puisque 50 Shades termine quatrième derrière Matrix Reloaded, American Sniper et Very Bad Trip 2.

En France, le film a fait déplacer 2,1 millions de spectateurs. À l'international, Cinquante Nuances de Grey pointe déjà à 266,3 millions de dollars. À titre de comparaison, c'est déjà plus que le premier volet d'une autre trilogie, Twilight, au moment de sa sortie en salles, à la différence que 50 Shades draine un public féminin plus large en termes d'âge, et pas seulement des adolescents ou pré-adultes.

Agression dans un cinéma

Ajoutez à ce succès en or massif un petit fait divers comme on les aime, et vous obtenez un film au buzz parfait. À Glasgow, la police a dû intervenir et arrêter trois femmes un peu trop excitées. Ces dernières avaient agressé en pleine séance un homme qui demandait simplement à ces spectatrices d'être plus silencieuses. On imagine bien qu'une séance de Fifty Shades of Grey, avec le magnétique Jamie Dornan à l'écran, ne peut laisser indifférente la gent féminine, mais le comportement de ces trois femmes a passablement agacé ce spectateur lambda. Selon la police, personne n'a été blessé alors qu'un témoin affirmait que la victime avait été attaquée à l'aide d'une bouteille de vin (ce cinéma autorisant l'alcool entre ses murs). Comme quoi, personne n'est à l'abri en allant voir le sulfureux long métrage adapté du best-seller d'E.L. James...