Dimanche 15 décembre, Matthias Gurtler (rédacteur en chef du magazine Gala) a eu le privilège d'être entouré d'une partie des plus belles femmes de France. Dans La Semaine des Médias sur i-Télé, l'animateur n'a pas accueilli une mais... sept Miss France !
Afin de débattre des avantages et des moqueries qui vont avec le statut de Miss France, mais aussi du racisme, dont certaines ont été victimes, Flora Coquerel, couronnée le 7 décembre dernier, était entourée de quelques-unes de ses sublimes aînées.
Linda Hardy, Miss France 1992 et comédienne, Sonia Rolland, Miss France 2000 également comédienne, Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006 qui anime aujourd'hui une pastille culinaire sur M6 avec son chéri Jean Imbert, Chloé Mortaud, Miss France 2009 que l'on a pu voir récemment dans Ice Show, Malika Ménard, Miss France 2010 devenue journaliste et animatrice sur L'Équipe 21 et France 3, étaient présentes. Sans oublier Sylvie Tellier, future maman ravissante, qui, rappelons-le, a été couronnée Miss France 2002.
Un peu intimidée face à ces dernières, Flora Coquerel, Miss France 2014, a avoué que pour le moment les interviews la stressaient encore un peu. "Je ne sais pas trop comment réagir surtout face aux questions qui n'ont rien à voir avec mon statut de Miss", a-t-elle expliqué. Une étape par laquelle toutes les autres sont évidemment passées. Alors que Chloé Mortaud l'a soutenue en déclarant qu'elle se débrouillait très bien, la belle Alexandra Rosenfeld s'est rappelée qu'à sa place, et avant chaque apparition en public, elle se voyait "comme une combattante".
Se faire un nom
Plus confiantes, les autres Miss ont abordé le sujet de la reconversion des Miss. Toutes ont un point commun, elles apparaissent sur le petit et/ou grand écrans. Un passage obligé ? Pas forcément ! Toutes ont tenu à spécifier qu'elles n'ont pas participé au prestigieux concours dans ce but. Malika Ménard a tenu notamment à préciser qu'elle a tout de même intégré le CFPJ et a été embauchée avec un contrat de qualification dans TVMag.
"Moi je ne me considère pas comme une Miss qui fait des médias. Je suis en train de créer une marque de vêtements pour enfants. Recettes de fou me prend peu de temps", a déclaré la belle Alexandra Rosenfeld. Et puis, comme le rappel Sylvie Tellier, directrice générale de la Société Miss France : "Il y a des moyens plus rapide pour être connue que de faire Miss France." Flora Coquerel n'a, pour le moment, pas ce type d'ambition. A l'instar de Marine Lorphelin, qui est retournée sur les bancs de la fac de médecine, elle souhaite poursuivre son BTS une fois l'année de son sacre terminée.
La jeune femme est également revenue sur la question du racisme. Flora a décidé de ne pas y prêter attention : "Je ne préfère ne pas regarder ou lire ce genre de commentaires. Cela ne sert à rien de se faire du mal alors qu'on n'a pas à se sentir mal. La majorité des Français m'ont bien aimée. Je ne peux rien faire pour cette minorité qui ne m'accepte pas." Une réaction appréciée par Sylvie Tellier qui conseille d'ailleurs à ses miss "de ne jamais lire les critiques."
"Flora m'a dit quelque chose d'intéressant, c'est qu'elle n'a jamais été victime de racisme et découvre ce que c'est uniquement depuis qu'elle est Miss France", a-t-elle expliqué.
Invitées dans la deuxième partie de l'émission, Sonia Rolland et Linda Hardy, qui a intégré le casting de la série Mafiosa, ont quant à elles débattu sur les difficultés de se faire un nom, une fois qu'on a été couronnée. "J'ai travaillé avec des gens qui, avant de me choisir comme comédienne, n'avait pas envie de me prendre car j'étais une Miss", a commencé Linda avant que Sonia ne confirme : "C'est à force de rencontres que les aprioris tombent."
La comédienne qui travaille en ce moment sur un documentaire sur le Rwanda - elle cherche d'ailleurs un distributeur -, a parlé des différences qui existent entre le concours Miss France sous l'ère Geneviève de Fontenay et l'actuel. "Geneviève c'était un tempérament. Nous on fait partie d'une autre école. A l'époque, c'était fastueux et artisanal à la fois. Ca avait son charme. J'étais déroutée quand j'étais dans les coulisses de la dernière élection. Il y a plus de staff. C'est une machine de guerre aujourd'hui. Il faut que les filles gardent la tête froide", a-t-elle ensuite expliqué. Nul doute que la sublime Flora Coquelet gardera ce conseil en tête !