

Son attachement à l'espagnol et à l'Argentine, Florent Pagny, longtemps exilé patagonien (depuis 1997) et plus récemment (depuis 2009) résident de la plus hispanique des villes américaines - Miami - avec son épouse Azucena, n'a pas hésité à le traduire et à le témoigner en chansons.
Dès 1997 et l'album Savoir aimer, il offrait à son public sa version d'un classique argentin de la fin des années 1970, Solo le pido a dios, de Gieco. En 2000, sur Châtelet-Les Halles, La Légende de Carlos Gardel planait, d'une ombre puissante. En 2004, le magnifique morceau Una nube blanca ponctuait avec émotion Baryton, puis l'espagnol investissait intégralement l'album C'est comme ça en 2009. Et c'est encore en espagnol que la chanteur de 50 ans dit littéralement merci à la vie, après 25 ans de carrière, avec l'album Baryton, Gracias a la vida.
Pendant à l'album Baryton paru huit ans plus tôt et constitué d'airs lyriques, Baryton, Gracias a la vida se compose de reprises de standards de la musique latine. Après le très sensuel clip proposé avec Soledad, emprunt à Pink Martini et premier extrait de ce nouvel album, Florent Pagny, juré de The Voice sur TF1 pour une nouvelle saison, dévoile une nouvelle vidéo parfaitement synchro avec les préparatifs des fêtes de fin d'année : la chanson A La Huella A La Huella est un chant de Noël du début du siècle dernier, des compositeurs argentins Ariel Ramirez et Félix Luna, dont Pagny s'approprie également la zamba Alfonsina Y El Mar.
Revenu à une chevelure longue et soyeuse, Florent Pagny interprète fièrement, face caméra, ce chant populaire, entouré de choristes et de musiciens - parmi lesquels l'immanquable Yvan Cassar au piano - qui se prêtent dans les lumières tamisées et la brume d'un rêve à une foule de tableaux emplis d'une voluptueuse intensité.