C'est officiel depuis tout juste quelques jours : après six ans d'une aventure humaine enrichissante ponctuée de deux albums et d'un million de disques vendus, le duo Fréro Delavega se séparera à l'issue de sa tournée, en juin 2017.
Comme ils l'ont récemment révélé, Jérémy Frérot, 26 ans, et Florian Delavega (dont le vrai nom est Garcia), 29 ans, les ont pris cette décision difficile afin de se consacrer respectivement à leurs projets. Le compagnon de Laure Manaudou poursuivra une carrière en solo tandis que son comparse, qui fréquente depuis plus de cinq ans la chanteuse argentine Natalia Doco, se consacrera davantage à sa vie privée, désireux de fonder une famille avec celle qu'il aime.
Dans un entretien accordé jeudi 10 novembre au Parisien, les deux acolytes sont ainsi revenus sur les raisons de leur séparation, "une décision triste" qui équivaut selon eux à la "rupture d'un couple". Si l'annonce de cette nouvelle a été une véritable surprise pour les fans, elle était évidemment mûrement réfléchie, en particulier pour Florian. "Nos envies divergent. (...) En discutant du troisième album, j'ai compris que je n'avais plus la force et l'envie de continuer. (...) Il y a juste des choses qui ne me conviennent plus", a-t-il admis. L'artiste cite en exemple tous les aspects de sa carrière qui se trouvent "autour" et qui ne concernent pas les concerts, qu'il décrit comme "toujours magiques". "Quand on me demande de faire le chanteur, de chanter avec d'autres que Jerem, je ne me sens pas à l'aise. Et puis l'image, tu ne maîtrises rien. Heureusement que nous étions deux pour affronter ça. Seul, je n'aurais jamais eu le courage. Le succès, c'est beau, mais c'est violent, clairement", a-t-il ajouté.
Notre vie privée en pâtit depuis le début
Pour autant, Florian Garcia affirme n'avoir jamais eu peur que la célébrité mette en péril son amitié avec Jérémy Frérot. "On a senti plein de fois une distance s'instaurer entre nous, qu'on se perdait un peu dans le tourbillon. Mais à chaque fois, on s'est reconnectés. Notre amitié est intacte", a-t-il poursuivi. Il assure toutefois que leur rythme de vie n'a pas toujours été en adéquation avec leurs vies amoureuses. "Évidemment que notre vie privée en pâtit depuis le début. (...) Mais je n'arrête pas la musique pour rester chez moi en pantoufles. (...) Je ne me sens pas capable de faire de la musique seul. Jerem est un chanteur, moi, je suis un Fréro Delavega. Je veux juste me reconnecter à des choses qui me parlent, travailler la terre, vivre autonome, une vie à l'opposé de ce que l'on a pu vivre. Pour être heureux, complet, j'ai besoin d'être cohérent avec moi-même", a-t-il conclu.
S.L.
Retrouvez l'intégralité de l'interview du duo Fréro Delavega dans Le Parisien en kiosques jeudi 10 novembre