C'est un Franck Dubosc touchant et sans pudeur qui s'est exprimé ce dimanche 10 juillet 2022 dans le nouveau numéro de Sept à huit sur TF1. Interrogé par la journaliste Audrey Crespo-Mara, l'humoriste de 58 ans s'est longuement confié sur la relation compliquée qu'il a eue avec son père Lucien décédé il y a vingt ans. Dans cet entretien, Franck Dubosc s'est souvenu du manque d'affection qu'éprouvait son père vis-à-vis de son fils : "Ce n'était pas une époque où les gens disaient 'Je t'aime' à leurs enfants, même s'ils les aimaient. Je ne pense pas que son père le lui ait beaucoup dit non plus. Ni sa mère (...) J'ai toujours eu du mal à recevoir les 'Je t'aime' et encore moins de la part de mon père", a déclaré Franck Dubosc.
Fils d'ouvrier, Franck Dubosc avait un rêve, celui de devenir acteur et d'aller à Paris. Un rêve qu'il a concrétisé en se produisant à l'Olympia en 2002. À cette époque, son père est lourdement atteint de la maladie de Charlot. "Mon père a vu que j'avais fait l'Olympia. Pour lui, c'était la consécration. Il n'a pas pu se déplacer car il était malade. Il m'a remis un dessin que j'ai toujours dans mon agenda. Mon père a dessiné comme un enfant car il ne pouvait plus se servir de ses mains", a rapporté Franck Dubosc, ému aux larmes.
La grande fierté qu'il aurait dû avoir, c'est que je sois un vrai fils, pas un vrai acteur.
Alors qu'il entretenait une relation chaotique avec son père depuis plusieurs années, Franck Dubosc a vu en lui un un véritable signe de reconnaissance et de fierté comme l'a témoigné le père de Milhan et Raphaël : "Il entendait des gens lui parler de moi et leur a dit : 'C'est mon fils ! Franck Dubosc, c'est mon fils.' Et un jour, quand on me l'a dit pour la première fois, je me suis dit : 'Ah bon ? Mon père dit ça ?' Mais il ne me le disait jamais. Je pense qu'entre nous, ce n'est pas mon métier qui était le plus important. La grande fierté qu'il aurait dû avoir, c'est que je sois un vrai fils, pas un vrai acteur."
Vingt ans après la mort de son père à qui il a rendu hommage dans le téléfilm La Dernière partie sur TF1, Franck Dubosc semble avoir pris du recul et réparé ses blessures secrètes comme il l'a exprimé face à Audrey Crespo-Mara : "Je ne lui ai pas dit 'je t'aime'. Je lui ai dit avec les yeux. On s'est pris la main. Est-ce que cela remplace des années de disputes ? Des années d'incompréhension ? Je n'en sais rien. On s'est dit ce qu'il fallait se dire, qu'on se pardonnait l'un l'autre. Se prendre la main était une façon de se dire: Je te pardonne. On est quand-même de la même famille."