Près d'un an après avoir laissé les clés du pays à Emmanuel Macron, François Hollande s'exprime à coeur ouvert dans un roman, Les Leçons du pouvoir (chez Stock), qui sort ce mercredi 11 avril 2018. La veille, l'ancien président de la République était l'invité d'Anne-Sophie Lapix dans le JT de 20h. L'occasion pour lui d'évoquer longuement différents thèmes de son livre, et notamment un aspect plus personnel : sa rupture avec Valérie Trierweiler...
Face à plus de 5 millions de téléspectateurs, il a révélé ou plutôt confirmé le point de départ de sa rupture avec la journaliste de Paris Match. En juin 2012, Valérie Trierweiler soutient publiquement Olivier Falorni sur Twitter lors des législatives. Le hic, c'est que cet homme est le rival direct de Ségolène Royal, candidate socialiste et ex-compagne de François Hollande. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé", avait-elle écrit.
Il n'en fallait pas davantage pour mettre le feu aux poudres, comme l'a confirmé François Hollande dans le JT de France 2. "Je suis pudique et j'ai toujours voulu séparer la vie publique et la vie privée. Et donc, quand la vie privée vient interférer dans la vie publique, c'est vrai que ça crée des conséquences et des complications, et sur la vie publique, et sur la vie privée. Et ça a sans doute contribué à notre séparation", a-t-il déclaré.
Vient ensuite l'ouragan déclenché par les photos du scooter. "Julie Gayet est entrée dans ma vie. Notre relation fut révélée dans les pires conditions [dans le magazine Closer, NDLR], pour ma personne et pour la fonction. (...) Le choc fut rude. Valérie en fut profondément meurtrie. Notre séparation et les conditions de son annonce à laquelle elle n'a pas voulu s'associer ajoutèrent à la cruauté de la situation, écrit-il. Nous avons mis du temps pour échanger de nouveau. Mais j'ai été sensible au mot délicat qu'elle m'a adressé le dernier jour de mon mandat."