Trois mois, trois semaines et trois jours et l'on est toujours en train de parler du fameux tweet de Valérie Trierweiler : "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé." 137 petits signes interprétés par beaucoup comme la vengeance d'une femme jalouse. Ségolène Royal, adversaire malheureuse d'Olivier Fornali aux élections législatives, s'est beaucoup exprimée sur cette double blessure, politique et intime. Valérie Trierweiler vient de reconnaître son "erreur". Affaire classée ? Non, Olivier Forlani en rajoute une couche et nous prend, accessoirement, pour des truffes...
Dans une interview publiée ce vendredi 5 octobre par Corse-Matin, Olivier Falorni se lance à la rescousse d'une première dame mal-aimée, "incomprise", qu'il décrit comme "une femme éprise de liberté, courageuse, généreuse". Et forcément, ça coince avec les Français : "Son tweet a mal été interprété. Sans doute parce que les Français ont une image de la première dame un peu vieillotte. Celle de Tante Yvonne, plus que celle d'une femme moderne qui vit dans son temps, siècle, le XXIe ! Par ses regrets publics, elle en prend acte." À l'époque, Olivier Falorni avait remercié publiquement Valérie Trierweiler pour ce "beau message d'amitié", aujourd'hui il va encore plus loin : "Ces 137 signes ne manifestent en rien la jalousie d'une prétendue harpie, mais, par destination, l'amour et l'admiration qu'elle porte à François Hollande." Il rappelle qu'en 1998, il faisait partie des rares à soutenir celui qui deviendrait quatorze ans plus tard président.
La sanction, c'est ce sondage publié jeudi par VSD : 67% des Français ont une opinion défavorable sur Valérie Trierweiler, un record dans la Ve République. Après le soutien de circonstance des proches de la compagne du président, Olivier Falorni prend à son tour sa défense. Pour lui, cela ne va pas durer, le Français se rendra bientôt compte de la valeur de cette première dame : "Vous verrez, [elle] va s'engager à sa manière dans des grandes causes humanitaires auxquelles l'opinion sera sensible. Les Français et les Françaises vont aimer Valérie ! J'en prends le pari." S'engager, c'est un peu ce qu'ont fait toutes les premières dames. Pour l'heure, Valérie Trierweiler devient ambassadrice de France Liberté - Fondation Danielle Mitterrand.
Rappelons qu'Olivier Forlani a été exclu du Parti socialiste pour ne pas avoir cédé sa place à Ségolène Royal, parachutée à La Rochelle pour les élections législatives. Falorni s'est maintenu, contre la direction de son parti, et a été élu démocratiquement. "C'est douloureux d'être viré comme un malpropre de sa propre famille. On est d'abord en colère, puis triste, mais c'est la famille. Alors, on rêve fatalement de pouvoir un jour la réintégrer. C'est mon cas. Mais, là, en l'état, je ne suis pas pressé ! Pas du tout."
L'intégralité de cette interview d'Olivier Falorni est disponible sur le site de nos confrères de Corse-Matin.