Dimanche 21 juin, le président de la République François Hollande a probablement reçu messages et cadeaux de la part de ses enfants à l'occasion de la fête des Pères, mais c'est surtout sa visite à l'Institut du monde arabe, à Paris, qui a capté l'attention. En effet, convié par l'ex-ministre de la Culture Jack Lang, aujourd'hui à la tête de l'établissement, à célébrer la fête de la Musique, le chef de l'État a été forcé par la chanteuse Camille de pousser la chansonnette puis à donner de la voix avec elle et Emmanuelle Béart.
Après une escale dans les jardins du Palais-Royal, sous les fenêtres des bureaux de sa ministre de la Culture Fleur Pellerin (qui recevait l'artiste Ibrahim Maalouf), le président a continué sa soirée à l'Institut du monde arabe. François Hollande, cette fois non accompagné de son amoureuse l'actrice Julie Gayet, a découvert l'exposition Hip-Hop, du Bronx aux rues arabes (dont la direction artistique a été confiée au rappeur Akhenaton) puis il a pris l'air sur la terrasse où se trouvait un parterre d'invités. Dans la foule : Camille et Emmanuelle Béart.
En compagnie des deux femmes, il s'est alors laissé entraîner dans une courte interprétation de Il n'y a plus d'après de Juliette Gréco, chanson écrite en 1960 par Guy Béart (papa de l'actrice). "C'est la plus belle image qu'on puisse donner de la démocratie", a-t-il déclaré. Le président avait aussi été embarqué par Camille dans un morceau improvisé par la chanteuse qui, comme une chef de chorale, faisait reprendre en coeur les invités dont François Hollande, assez embarrassé comme l'a repéré Canal+.
Thomas Montet