Françoise Bettencourt-Meyers: Le clan réuni, elle réalise une juteuse opération!
Publié le 17 avril 2011 à 12:36
Par Guillaume J.
Françoise Bettencourt-Meyers avec son mari Jean-Pierre Meyers et sa mère Liliane Bettencourt, lors des L'oReal-UNESCO for Women in Science awards, le 3 mars 2011 à Paris. Françoise Bettencourt-Meyers avec son mari Jean-Pierre Meyers et sa mère Liliane Bettencourt, lors des L'oReal-UNESCO for Women in Science awards, le 3 mars 2011 à Paris.© Abaca
Françoise Bettencourt-Meyers avec son mari Jean-Pierre Meyers et sa mère Liliane Bettencourt, lors des L'oReal-UNESCO for Women in Science awards, le 3 mars 2011 à Paris.
Françoise Bettencourt-Meyers avec son mari Jean-Pierre Meyers, lors des L'Oreal-UNESCO for Women in Science awards, le 3 mars 2011 à Paris.
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Dans le clan Bettencourt, mère et fille sont réconciliées, et cela facilite les petites affaires... En règle générale, on lave son linge sale en famille - selon l'adage - et on fait du business sur la place publique ; dans leur cas, c'est l'inverse.

Après l'affrontement matricide des dernères années, qui a viré au scandale d'Etat de par ses connexions politico-financières, Françoise Bettencourt-Meyers ne considère plus que sa maman de 88 ans, Liliane Bettencourt, a perdu la boule, et a réussi à faire sauter un de ceux qu'elle accusait de profiter de l'héritière L'Oréal : Patrice de Maistre, ancien homme de confiance de la milliardaire, qui gérait ses actifs et sa fortune personnelle (adossée à ses 18% dans L'Oréal) via la holding Thétys présidée par Liliane Bettencourt et la société Clymène.

Officiellement évincé depuis le 31 décembre 2010, Patrice de Maistre avait été remplacé quelques jours auparavant, par... Jean-Pierre Meyers, le mari de Françoise Bettencourt-Meyers, nommé le 21 décembre en tant que directeur unique de Thétys et Clymène. Les intrus à la trappe et la petite famille reformée, les petits arrangements en sont facilités... Des petits arrangements tels qu'une "réduction de capital" de 300 millions d'euros bien pratique : c'est l'affaire sur laquelle enquête ce dimanche le JDD.

Le quotidien dominical remarque que la fille Bettencourt, devenue présidente des holdings familiales, "vient de mettre la main sur un pactole de 300 millions d'euros sur lequel elle ne devrait guère payer d'impôt par un jeu habile et parfaitement légal "d'optimisation fiscale"." Et de citer "un des anciens acteurs de la sage de l'été dernier", qui s'amuse : "C'est la vraie fin de l'affaire Bettencourt, cette fois-ci sans tapage, dans le secret des cabinets des avocats d'affaires."

Décryptage du JDD : Suite à l'éviction de Patrice de Maistre de Thétys, "un nouveau conseil de surveillance a été créé, dont Françoise Bettencourt-Meyers a pris la présidence, devenant mandataire sociale de la société. "Une ligne sur un procès-verbal d'assemblée générale lui procure un abattement de 75 % sur le patrimoine professionnel, au titre de l'ISF", explique un fiscaliste. Puis, le 24 janvier, une assemblée générale extraordinaire de Thétys prend la décision, consultable au registre du commerce, d'une "réduction de capital". En clair, les Bettencourt, seuls actionnaires de Thétys, décident de se partager 380 000 actions à 900 euros l'action, soit 341 millions d'euros. 300 devant aller à la fille, 41 à la mère..." Le JDD remarque que, sur les dix dernières années, Thétys a reversé 810 millions sur 1,3 milliard d'euros de dividendes à Liliane Bettencourt, 369 millions de cette manne de 810 millions étant captée par le fisc (laissant à la milliardaire 441 millions net).

Par une opération de "rachat fictif", Françoise Bettencourt-Meyers devrait alléger son ratio fiscal par rapport à sa mère. Comment ? "Thétys, au lieu de verser 300 millions directement à la fille, ce qui l'obligerait à verser 31 % au fisc (imposition des plus-values) ou 19 % (imposition des dividendes), décide de financer ce rachat de capital en empruntant 100 % de la somme à la banque (...) Grâce à cette sorte de rachat fictif, la société, baissant son capital mais augmentant ses dettes, ne devrait carrément plus payer d'impôt sur les sociétés", les dividendes des cinq années à venir servant à rembourser l'emprunt. Le JDD fait expliciter la donne par un fiscaliste : "C'est comme si l'entreprise servait de banque à son actionnaire. Françoise Bettencourt dispose de 300 millions, pendant cinq ans, qui lui rapporteront 6 millions d'euros annuels."

Après l'évasion fiscale qui fut au coeur du dossier Bettencourt, place aux manipulations fiscales...

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