Frédéric Lerner est de retour. Afin d'évoquer la sortie de son 4e album studio intitulé Muzungu, l'homme blanc sorti lundi 17 mars, la chanteur était ce matin samedi 22 mars l'invité de Bernard Montiel dans son émission M comme Montiel sur MFM Radio. À cette occasion, l'interprète des hits Cybélia et Si tu m'entends et compositeur du générique d'Un gars, une fille est revenu sur l'ombre de Jean-Jacques Goldman qui plane sur sa carrière... et sur les déboires sentimentaux de François Hollande.
D'entrée de jeu, la chanteur indique à propos des comparaisons incessantes entre le pilier de la variété française et lui : "C'est un costume trop grand à porter. Quand je suis arrivé dans ce métier, c'est vrai que je connaissais personne et tout d'un coup, on dit : 'Tiens, c'est le nouveau Goldman.' Ça flingue plutôt qu'autre chose. Quand t'arrives dans ce métier et qu'on te regarde avec des pistolets dans les yeux, que la barre est trop haute, forcément tu déçois les gens. Il n'y avait pas un article de presse sur moi sans son nom. S'il faut être meilleur que celui qui ne sera jamais égalé, c'est impossible."
S'il revendique son admiration pour Jean-Jacques Goldman, il tient tout de même à ajouter que ce dernier a lui aussi été comparé à ses aînés au début de sa carrière. "Goldman imitait Michel Berger, il l'a dit lui-même, et quand il est arrivé, c'était le nouveau Daniel Balavoine, sauf qu'on lui a laissé plus de place. Et puis il a eu la chance affreuse que les deux disparaissent. Il a finalement eu la route pour lui tout seul", analyse-t-il. Et d'ajouter : "Ce sont les médias qui collent ces étiquettes, le public ça lui pose pas de problème. Pour eux, ça leur permet d'avoir quelque chose en attendant qu'il revienne même si je pense que Jean-Jacques Goldman ne reviendra pas. Ça peut combler un manque chez certains."
Pour finir, lors de la traditionnelle séquence des questions d'actualité, Frédéric Lerner a donné son avis sur l'infidélité probable de notre président de la République. "Moi j'ai grandi avec ce qu'on appelait des grands hommes au pouvoir, c'était des queutards de première, ça dérangeait personne. Ça se savait pas après la porte de Bercy mais ça ne les a pas empêchés de diriger le pays et de faire de belles choses pour certains. Mais là, je trouve que ça devient pathétique." Il précise sa pensée : "Si François Hollande avait été marié avec Valérie Trierweiler, les paparazzi auraient-ils eu le droit de sortir l'info ? Ça aurait été plus compliqué, donc c'est bien fait pour sa gueule."