C'est l'une des plus belles actrices de la planète et son charme n'a pas laissé indifférent Gad Elmaleh. En 2012, avec Un bonheur n'arrive jamais seul, du réalisateur James Huth, l'humoriste, alors au sommet de sa gloire, a la chance de partager l'affiche avec Sophie Marceau dans cette comédie romantique où on retrouve également Maurice Barthélémy et François Berléand. Une rencontre particulièrement touchante pour l'artiste de 52 ans, marqué dans sa jeunesse par la belle brune : "Enfant, j'ai vu bien sûr La Boum, comme tout le monde (...) et j'étais fou de Sophie Marceau quand j'étais gamin. C'était mon amoureuse. Quand 30 ans plus tard, on me propose de faire un film avec elle... J'ai fait cette blague au producteur : 'Je ne sais pas où elle en est de notre histoire, mais moi je suis à fond'", raconte-t-il sur le plateau de C à vous, ce 11 mars 2024.
Une rencontre qui s'est visiblement très bien passée entre les deux acteurs, même si l'émotion était présente du côté de Gad Elmaleh : "J'étais tout ému de tourner avec elle et, oui, moi j'ai craqué en fait. J'ai craqué complet", avoue-t-il, avant de vite déchanter : "Mais elle pas du tout. Elle était en train de faire son boulot." Une petite anecdote amusante de la part de celui qui a été plusieurs années en couple avec Charlotte Casiraghi, qui explique alors qu'il y avait "deux films qui se tournaient" en même temps. "Il y avait le film pour la prod et le film que moi j'avais dans ma tête", synthétise l'humoriste, déclenchant les rires d'Anne-Élisabeth Lemoine et toute sa clique.
Si tout s'est bien passé sur le tournage, les sentiments de Gad Elmaleh à l'égard de Sophie Marceau l'ont quelque peu troublé : "Il y avait des répliques dans le film où je lui disais : 'Je t'aime', et c'était vrai", assure-il, avant d'expliquer qu'il ne pouvait pas refaire ces scènes sur commande devant l'effort que cela lui demandait de se livrer pour de vrai face à l'ex de Christophe Lambert, qui voyait les choses bien différemment : "Et elle, qui était juste en train de bosser, qui m'aimait bien, en pote, mais qui n'était pas amoureuse de moi et qui avait sa vie, un mari, des enfants, elle me disait : 'Je t'aime', et je disais : 'Non, elle, elle joue là !'."
Plus de dix ans après les faits, Gad Elmaleh raconte tout ça avec humour et légèreté, mais cette expérience lui a servi : "On plaisantait avec ça, mais quelque part, ça m'a beaucoup appris et je suis très ému de l'avoir connue", conclut-il.