La suite après la publicité
Qu'il est loin le temps où George Clooney jouait dans ce qui allait être un nanar, Le Retour des tomates tueuses, en 1988. Vingt-sept ans plus tard, il est devenu une star qui est venue chercher avec fierté et émotion son Cecil B. DeMille Award, prix d'honneur remis durant les Golden Globes à Los Angeles le 11 janvier 2015. Il succède au controversé Woody Allen, et pas question de polémique pour le beau George, qui misera tout sur son élégance, son esprit, ses convictions et une belle déclaration d'amour à Amal, sa femme depuis le mois de septembre.
Dans son costume de mariage - autant qu'il serve une nouvelle fois, son superbe ensemble Giorgio Armani -, George Clooney est venu chercher son prix, déambulant dans la salle où tous les invités s'étaient levés pour l'applaudir. Une fois sur scène, l'acteur, réalisateur, scénariste et producteur a remercié chaleureusement ceux qui lui ont remis sa récompense, Julianna Margulies et Don Cheadle. La première jouait sa fameuse bien-aimée dans Urgences tandis que le second est son acolyte dans Ocean's Eleven (ils ont également tourné ensemble dans Hors d'atteinte). "Je pensais qu'ils m'auraient fait un peu plus la fête", a plaisanté George Clooney en regardant avec complicité ses amis. Mais ils auront préféré juste s'amuser du fait qu'ils n'ont pas été conviés à son mariage vénitien avec la magnifique Amal.
Amal, dans sa superbe robe noire signée Dior, a tendrement écouté son époux, qui a déclaré avec humour : "J'ai passé une année plutôt bonne, et je ne fais pas seulement référence aux magnifiques critiques de The Monuments Men." Puis, il clamera d'un ton solennel : "C'est une leçon d'humilité lorsqu'on rencontre l'amour. Et c'est encore mieux quand on a attendu toute sa vie. Et quand votre vie, c'est 53 ans... 'Amie', quelle que soit l'alchimie qui nous a réunis, je ne pourrais pas être plus fier d'être ton mari." Romantique à souhait !
Dans son discours, il remerciera encore The Hollywood Foreign Press Association, qui décerne les Golden Globes, pour mettre en lumière des films plus confidentiels que ceux des studios : "Les superproductions n'ont pas besoin de nous, ce sont les petits films qui ont besoin de public." Il rira du fait d'avoir été souvent nommé et d'avoir été un "loser" bien plus souvent qu'un "winner" ("A l'after party plus personne ne vous regarde dans les yeux"), affirmant ensuite avec plus de sérieux : "Si vous êtes dans cette pièce, vous avez déjà gagné, vous avez la chance de faire ce dont vous avez rêvé". Et de citer la regrettée Lauren Bacall, dont il ne se souvient pas des prix mais des performances, tout comme ce qui concerne feu Robin Williams. Ses derniers mots seront, en citoyen du monde et homme engagé, pour le drame qui a frappé la France les 7 et 8 janvier : "Des millions de gens ont marché, pas seulement en France mais à travers le monde. Il y avait des chrétiens, des juifs, des musulmans, des dirigeants du monde entier. Ils n'ont pas marché pour protester mais pour soutenir l'idée de ne pas marcher dans la peur. Je suis Charlie." Il rejoint les stars d'Hollywood qui ont manifesté comme jamais leur soutien aux Français durant la cérémonie.
Dans son costume de mariage - autant qu'il serve une nouvelle fois, son superbe ensemble Giorgio Armani -, George Clooney est venu chercher son prix, déambulant dans la salle où tous les invités s'étaient levés pour l'applaudir. Une fois sur scène, l'acteur, réalisateur, scénariste et producteur a remercié chaleureusement ceux qui lui ont remis sa récompense, Julianna Margulies et Don Cheadle. La première jouait sa fameuse bien-aimée dans Urgences tandis que le second est son acolyte dans Ocean's Eleven (ils ont également tourné ensemble dans Hors d'atteinte). "Je pensais qu'ils m'auraient fait un peu plus la fête", a plaisanté George Clooney en regardant avec complicité ses amis. Mais ils auront préféré juste s'amuser du fait qu'ils n'ont pas été conviés à son mariage vénitien avec la magnifique Amal.
Amal, dans sa superbe robe noire signée Dior, a tendrement écouté son époux, qui a déclaré avec humour : "J'ai passé une année plutôt bonne, et je ne fais pas seulement référence aux magnifiques critiques de The Monuments Men." Puis, il clamera d'un ton solennel : "C'est une leçon d'humilité lorsqu'on rencontre l'amour. Et c'est encore mieux quand on a attendu toute sa vie. Et quand votre vie, c'est 53 ans... 'Amie', quelle que soit l'alchimie qui nous a réunis, je ne pourrais pas être plus fier d'être ton mari." Romantique à souhait !
Dans son discours, il remerciera encore The Hollywood Foreign Press Association, qui décerne les Golden Globes, pour mettre en lumière des films plus confidentiels que ceux des studios : "Les superproductions n'ont pas besoin de nous, ce sont les petits films qui ont besoin de public." Il rira du fait d'avoir été souvent nommé et d'avoir été un "loser" bien plus souvent qu'un "winner" ("A l'after party plus personne ne vous regarde dans les yeux"), affirmant ensuite avec plus de sérieux : "Si vous êtes dans cette pièce, vous avez déjà gagné, vous avez la chance de faire ce dont vous avez rêvé". Et de citer la regrettée Lauren Bacall, dont il ne se souvient pas des prix mais des performances, tout comme ce qui concerne feu Robin Williams. Ses derniers mots seront, en citoyen du monde et homme engagé, pour le drame qui a frappé la France les 7 et 8 janvier : "Des millions de gens ont marché, pas seulement en France mais à travers le monde. Il y avait des chrétiens, des juifs, des musulmans, des dirigeants du monde entier. Ils n'ont pas marché pour protester mais pour soutenir l'idée de ne pas marcher dans la peur. Je suis Charlie." Il rejoint les stars d'Hollywood qui ont manifesté comme jamais leur soutien aux Français durant la cérémonie.