À l'occasion de sa participation au Festival Nuits du Sud à Vence, événement qui célébrait cette année ses vingt années d'existence, Gérald de Palmas s'est exprimé dans les colonnes du journal Nice-Matin pour évoquer les différents succès mais aussi les échecs auxquels il a pu se heurter au cours de ses trente ans de carrière.
Trois ans avant la parution de son dernier album La Beauté du geste (2016), opus salué par la critique qui lui a permis de renouer avec son public, l'auteur-compositeur-interprète de 49 ans avait dû faire face à l'échec de son neuvième album De Palmas, chanté pour la moitié en anglais. Inversement, difficile d'oublier l'excellent Marcher dans le sable (2000), qui reste à ce jour le CD le plus vendu du chanteur.
Je recherche l'absence de troubles
Échecs ou succès, Gérald de Palmas a su entrevoir les choses avec beaucoup de recul et de philosophie, lui qui se tombe et se relève "régulièrement". "Si on pouvait mettre de côté l'ego, on se dit que l'échec est indispensable pour avancer. C'est comme un tâtonnement à l'aveugle dans un couloir : il faut d'abord se cogner de chaque côté avant de savoir où se diriger. À chacun de mes échecs, il m'est arrivé un truc bien derrière. Mais à chaque fois que je me plante, je me déteste et je déteste tout le monde", a-t-il glissé.
Artiste sensible, il affirme aujourd'hui que son "problème" est qu'il a constamment "besoin d'être aimé". Il y a quelques années, Gérald de Palmas a traversé une période difficile lorsqu'il a divorcé de Gwen, la mère de son fils Victor (21 ans) et Rose (14 ans), avec laquelle il est resté marié treize ans. "Vous savez, je n'ai pas vraiment un caractère à être heureux, je ne le conçois pas comme ça. Je suis plutôt comme les bouddhistes, qui recherchent l'absence de troubles. Il s'agit de ne pas faire des mauvais choix de vie, d'éviter les emm**des, je tends juste vers ça", a conclu celui qui se décrivait il y a un an comme "célibataire par intermittence".