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Mauvaise passe pour Gérard Depardieu. Après avoir s'être fait voler son scooter, le comédien récemment naturalisé russe viendrait de voir son appartement à Grozny, capitale de la province de Tchétchénie, périr dans les flammes. Mercredi 3 avril, un immense incendie a en effet touché l'impressionnant et luxueux immeuble de 145 mètres de haut dans lequel Gérard Depardieu était supposé posséder un appartement de cinq pièces offert par son "ami" Ramzan Kadyrov, président tchétchène.
Le feu a touché l'intégralité du gratte-ciel excepté le rez-de-chaussé et a nécessité l'intervention de plus de 300 hommes ainsi qu'un hélicoptère bombardier. Heureusement, Gérard Depardieu, qui vient d'offrir son hôtel particulier parisien au cinéma russe, ne se trouvait pas sur les lieux puisque l'immeuble était encore inhabité. Plus de peur que de mal donc, l'incendie n'ayant fait aucune victime et ayant seulement entraîné l'évacuation d'une dizaine de personnes, selon les autorités. La cause de l'incident pourrait être "l'isolation thermique qui a brûlé dans la paroi extérieure des étages", comme l'ont expliqué les forces de l'ordre.
Plus grand bâtiment de Tchétchénie et financé par Moscou, ce gratte-ciel faisait partie d'un complexe résidentiel baptisé Grozny-City. L'appartement de Gérard Depardieu est un supposé cadeau de Ramzan Kadyrov datant du moment où ce dernier avait sacré l'acteur citoyen d'honneur de la Tchétchénie, fin février. Une province à laquelle tient beaucoup Gérard Depardieu, qui compte prochainement y tourner un film.
Preuve de son amour pour la Tchétchénie, Gérard Depardieu était personnellement venu voir son sulfureux ami Ramzan Kadyrov fin février pour être désigné citoyen d'honneur. Le comédien, qui tournera bientôt un film sur le football, avait pris part à un dîner de gala durant lequel il avait dansé avec le président tchétchène, dans sa résidence, pour une séquence des plus pittoresques (ou des plus tristes, selon les points de vue). "Je suis sûr que ce sont des gens heureux qui vivent ici. Pour chanter et danser comme le font les Tchétchènes, il faut être vraiment heureux", avait-il ensuite lâché, au grand dam des opposants à Ramzan Kadyrov, accusé de violer les Droits de l'homme depuis de nombreuses années.