Si on en croit l'agence de presse Tass, Gérard Depardieu aurait proposé de donner son hôtel particulier parisien à l'Union des cinéastes russes lors d'un congrès réuni le 21 mars dernier. Une information étonnante, puisque depuis décembre dernier, la superbe bâtisse du XIXe siècle, propriété de l'acteur français, est en vente. Mais voilà, cette dernière, grande de 1800 m², n'a toujours pas trouvé preneur.
Généreux, Gérard Depardieu aurait donc proposé d'en faire don au cinéma russe, a-t-on appris de l'agence Tass, selon des propos rapportés du président de la commission culturelle de la Douma, Eugene Gerasimov. Le 21 mars dernier, l'acteur français aurait émi cette proposition lors d'un congrès visant à élire un nouveau président à la tête de l'Union des cinéastes. Un événement qui a vu Nikita Mikhalkov, un proche de Gérard Depardieu et du président russe Vladimir Poutine, réélu sans surprise, pour la troisième fois consécutive.
Un geste fort de la part de Gérard Depardieu, ogre en matière d'immobilier, connu pour de nombreuses décisions déroutantes quant à ses propriétés ou envie de constructions (entre Nechin en Belgique et une demeure neuve dans le Calvados, il y a fort à faire). Aux yeux de Moscou, l'acteur français, récemment titulaire d'un passeport russe, ne fait que renforcer sa bonne image auprès du peuple russe, notamment dans cette idée de patriotisme et de don de soi.
Une information à prendre avec des pincettes, puisque l'agence immobilière Daniel Féau, en charge de la vente de l'hôtel particulier, a confirmé toujours compter dans son catalogue le bien de Gérard Depardieu. Selon le dossier, la propriété cache pas moins de 20 pièces, 10 chambres, une piscine ainsi qu'un ascenseur privé et bien entendu plusieurs jardins et terrasses. Sa valeur reste estimée à environ 50 millions d'euros. Une somme rondelette qui deviendrait une symbolique pièce posée dans la main du cinéma russe.
Selon Eugene Gerasimov, l'acteur français aurait même annoncé : "On hissera le drapeau russe à l'entrée". Gérard Depardieu aurait-il l'intention d'en faire une sorte de musée à l'effigie du cinéma russe, à Paris ?