L'affaire est loin d'être terminée. Attaqués de toutes parts, Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne ont pris la décision de contre-attaquer comme l'a révélé Le Parisien, le 9 février 2021.
L'année 2021 n'a pas débuté de la plus belle des manières pour Gérard Louvin et son époux. Le couple a été accusé de de "viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant", "complicité de viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant" et "corruption de mineurs" par Olivier A., le neveu du producteur de 74 ans. L'homme qui a aujourd'hui 48 ans a porté plainte auprès du parquet de Paris assurant avoir été victime de "nombreux actes d'agression sexuelle qui se sont aggravés jusqu'à l'âge de 14 ans". Des faits niés par les principaux intéressés par le biais de leurs avocats. Ils ont notamment dénoncé un "chantage" et "une tentative d'extorsion de fonds".
Le 9 février, le parquet de Paris a confirmé qu'une enquête avait été ouverte le 21 janvier dernier contre Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne pour "viols sur mineurs" et "complicité de viols sur mineurs". Une décision qui fait suite à la plainte d'Olivier mais également à celles des quatre nouvelles présumées victimes qui ont porté plainte à leur tour pour des faits qui se seraient déroulés dans les années 1980 et 1990.
Malgré les nouvelles révélations, Gérard Louvin continue de nier fermement toutes les accusations. "Des affabulations encore et encore... C'est indécent pour les vraies victimes et insupportable pour les faux coupables que nous sommes", a-t-il écrit sur Twitter après l'annonce des nouvelles plaintes. Mais il ne s'est pas contenté de s'exprimer sur les réseaux sociaux. Le Parisien a révélé que le couple a pris la décision de passer à la vitesse supérieure. Ils ont tout d'abord démenti "fermement les accusations opportunistes" et déploré "un imbroglio confus sous couvert d'anonymat, où sont entremêlés des contre-vérités, des poncifs sur le show business et des relents homophobes qui n'échapperont à personne". Puis ils ont annoncé mardi 9 février, "une plainte pour le chantage dont ils sont victimes".
Gérard Louvin et Daniel Moyne restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à une éventuelle condamnation.