Gims fait à nouveau parler de lui. En cause, plusieurs publications sur ses réseaux sociaux, des vidéos sur lesquelles le chanteur aux multiples tubes n'apparaît pas tout seul. En effet, on peut voir le mari de Demdem biberonner un bébé caracal, une espèce menacée que l'on peut observer dans son habitat naturel en Afrique et en Asie. "Tout n'est qu'amour, a commenté le rappeur avant qu'une déferlante de commentaires ne s'abattent sous le post. À commencer par les associations de défense des animaux qui n'ont pas hésité à étriller le chanteur, récemment taclé par EDF pour son coup d'éclat sur l'Egypte. Si la détention d'animaux sauvages est strictement encadrée en France, elle est remise en cause et bafouée dans certains pays qui utilisent les félins, devenus des attractions touristiques.
Il n'en fallait pas plus pour susciter l'indignation des ONG qui ont répondu illico à Gandhi Djuna alias Gims. "La place des animaux sauvages n'est ni derrière des barreaux, ni dans les bras d'humains. S'afficher de la sorte avec une telle notoriété, c'est faire passer un message dangereux..." a ainsi réagi Anne-Claire Chauvancy de l'association Action protection animale. La ligue des animaux a également pointé du doigt ce type de comportement irresponsable à l'égard de la faune sauvage et n'y est pas allée de mains mortes allant jusqu'à détourner l'un des titre phares de la discographie du chanteur. "Gims a encore frappé comme jamais. Après 'Y'avait l'électricité à l'époque des pharaons', aujourd'hui 'Je donne le biberon à un animal sauvage'. Ce petit n'est même pas sevré et n'est pas un animal domestique ! Remettez vos lunettes et votre cerveau en place et rendez ce petit à son milieu naturel ! #teubécommejamais", peut-on lire sur Twitter.
Malgré les invectives plus acerbes les unes que les autres, Gims a renchéri de plus belle en postant une nouvelle vidéo du félin qui a raviver les braises d'une polémique déjà brûlante. "Désolé il est trop mignon" a-t-il écrit en légende d'une nouvelle vidéo dans laquelle on peut voir le chanteur jouer avec son animal qui lui mordille les doigts. Si le chanteur semble jouer la provocation, certaines associations ont rappelé ce que risque ce dernier "qui encourage inconsciemment le trafic d'animaux". En France, la détention de cet animal fait encourir à son propriétaire une amende de 150 000 euros et trois mois de prison ferme.
Tout est vraiment bon à la polémique...