Qui n'a jamais rêvé d'être Blair Waldorf ? Quatre ans après l'arrêt de la série culte Gossip Girl, une journaliste new-yorkaise a relevé le défi et s'est offert quelques jours dans les escarpins de la Queen Bey (ou presque). Lizzie Logan, rédactrice pour le magazine Glamour, a publié son compte-rendu sur le site, après avoir joué les reines de l'Upper East Side.
Malheureusement pour elle, la brunette s'est vite rendu compte que tenter d'imiter le train de vie de la meilleure amie de Serena van der Woodsen coûtait cher, très cher même : un peu plus de 2000 dollars pour une petite semaine ! Elle a déboursé près de 90 dollars pour une simple sortie au cinéma avec un sosie de Dan Humphrey, ainsi que plusieurs centaine de dollars pour ses déplacements quotidiens en taxi. Hors de question pour la fashionista, perchée sur ses talons hauts, de prendre le métro.
Lizzie Logan a aussi dépensé près de 1300 dollars pour acquérir un ordinateur portable rose et or, qu'elle n'a pas réussi à se faire rembourser contrairement à Blair après son scandale dans le magasin. Il faut dire que Miss Blair a eu tout le temps de s'entraîner, ce qui n'est pas le cas de la journaliste. Si elle n'a pas trouvé son Chuck Bass au cours de l'aventure, la jeune femme n'a pas non plus retrouvé la société secrète de l'université de Yale que Blair rêve d'intégrer.
En revanche, elle a réalisé que manipuler les gens n'était pas aussi simple que prévu, surtout quand on ne les voit pas quotidiennement au lycée. En outre, après avoir envisagé de détruire la réputation d'une journaliste qui travaillait sur le même papier qu'elle, elle a réalisé que cette dernière préférait être son amie plutôt que son ennemie.
Une surprise agréable pour Lizzie qui a fini par renoncer aux bandeaux, qui donnent mal à la tête à la fin de la journée, ainsi qu'aux repas composés seulement d'un dessert, lassants à la longue. Mener grand train fait finalement moins rêver qu'il n'y paraît, surtout quand les finances de vos amis ne suivent pas. Il y a des choses qui ne s'achètent pas, et tout l'argent du monde ne peut pas grand-chose contre la solitude.
Coline Chavaroche