Il nous restera ça est le cinquième album de Grand Corps Malade. Construit autour d'un concept très simple - écrire un poème en partant de la phrase "Il nous restera ça" -, il met à l'honneur les auteurs Jeanne Cherhal, Charles Aznavour, Richard Bohringer ou encore Renaud, dont il a initié le grand retour à la chanson. Le slameur offre quelques inédits comme le premier single, L'heure des poètes, hommage aux artistes qui l'ont inspiré, et le superbe Pocahontas dont on découvre le clip.
Dans ce texte très touchant, Grand Corps Malade revient sur ses souvenirs d'enfance et ses siestes devant le classique des studios Disney Pocahontas. Il décrit le temps qui passe, le cycle de la vie, les enfants qui quittent le nid, font leur vie et leurs propres petits. Et l'auteur d'Il nous restera que ça, père d'Anis (5 ans) et d'un deuxième petit garçon (2 ans), se rêve déjà grand-père. Il chante ce "manteau qui nous protège la vie", "ce confort impalpable, ce tremplin, cette béquille", ce "miracle anodin" : la famille.
Pour le clip de ce deuxième single extrait de son album, Grand Corps Malade a fait appel à ses parents et à sa soeur pour recréer leurs photos de famille. Un procédé déjà observé sur la Toile. On découvre le slameur bébé, enfant et adolescent. Pour le soutenir, des personnalités comme Cyril Hanouna, Nagui et Tony Parker ont fait de même en utilisant le hashtag #Pocahontas.
Toujours en tournée dans toute la France, Grand Corps Malade chantera notamment le 25 novembre au Théâtre du Châtelet à Paris. Il sera accompagné pour l'occasion par l'orchestre symphonique Confluences.
Début 2016, son projet est de porter au cinéma son livre Patients, dans lequel il raconte son accident et dresse le portrait sans concession mais toujours tendre de ceux, malades comme médecins, infirmiers et rééducateurs, qui ont croisé sa route durant sa longue rééducation au centre Coubert en Seine-et-Marne. Le slameur a choisi de tourner là où il a été soigné et coréalisera le film avec Medhi Idir, qui a fait tous ses clips.