L'inoubliable Gabriel dans la série à succès Dix pour cent est de retour, mais sur TF1 cette fois. C'est dans la série Rebecca que Grégory Montel démontre une fois de plus son talent, aux côtés de la maman célibataire Anne Marivin ou encore de Benjamin Biolay. La série raconte l'histoire d'une femme prénommée Rebecca, qui prend la décision de reprendre du service dans la police, six ans après avoir abandonné la traque d'un tueur en série. Et elle est persuadée que ce dernier et l'auteur des crimes sur lesquels elle doit enquêter. Entre des pertes de mémoire et une révélation personnelle, la traque s'annonce ardue. Un projet sur lequel l'acteur de 45 ans s'est confié auprès de Télé Star (édition du 15 novembre)
Grégory Montel y incarne Henri Baumann. Un personnage avec lequel il risque d'étonner les téléspectateurs. "Si j'adore jouer l'empathie - mon fonds de commerce comme dans Dix pour cent - incarner des personnages abimés m'intéresse d'autant plus s'ils sont à l'encontre de ma personnalité. Avec Gabriel, j'étais dans des chaussons. Là, c'est plus de travail, pas mal de trouille car je me heurte à l'éternelle question de la crédibilité", a-t-il déclaré.
Mais Grégory Montel aime relever des défis. D'autant plus qu'il exerce un métier pour lequel il a une réelle passion. Dès l'âge de 13 ans, il a su qu'il voulait tenter sa chance sur scène. Mais il a attendu l'âge de 25 ans pour se lancer, car il souhaitait d'abord faire ses études de droit et son école d'avocat. "Ca m'a transformé. (...) Plus je travaille, moins j'ai envie de me prendre le citron sur ce métier qui est a priori le plus beau du monde. A l'heure où le cinéma et la télévision sont assez perturbé, les acteurs sont là aussi pour donner une impulsion positive", a-t-il précisé.
Mais, malgré le temps qui passe, il y a toujours des scènes qui sont plus délicates à jouer pour lui. "Je suis terrorisé par les scènes amoureuses. C'est un souci très encombrant que j'arrive à utiliser en me disant que la pudeur, ça peut être très poétique. Je n'ai pas un corps qui me plaît, il n'est pas forcément à la mode, mais ce n'est pas grave, il fait ma singularité. C'est important dans mon métier", a-t-il conclu.