Alors que son premier album n'est pas encore paru, Greyson Chance a atteint une notoriété inversement proportionnelle au temps qu'il a passé sur Terre : révélé au printemps 2010 par sa reprise au piano du tube Paparazzi de Lady Gaga devant ses camarades d'école, le minot texan de 13 ans est devenu la vedette d'une classe biberon survoltée et méchamment 2.0. Comment ? A coups d'événements, pour autant de buzzes. Un sacré ramdam...
En quelques dates, le nouveau teen-phénomène a été consacré comme l'une des révélations les plus attendues de l'année 2011, qui verra la publication de son premier album troussé à toute berzingue, avec notamment le concours de Ron Fair (Christina Aguilera, Pussycat Dolls, Black Eyed Peas), et dont on a déjà découvert plusieurs extraits : Waiting outside the lines, Stars et Broken Hearts.
La success story débute le 28 avril 2010, lorsque, quelques jours avant de finir son année de 6th Grade (premier niveau du collège aux Etats-Unis, pour les 11-12 ans) au Collège Cheyenne d'Edmond, dans l'Oklahoma, le gentillet garçonnet bien peigné fait la démonstration de son talent devant ses copains (depuis, il étudie à domicile - la rançon de la gloire). Au piano, à l'occasion d'un gala, il reprend Paparazzi avec brio. une prestation filmée, dont la vidéo est devenue la troisième la plus visionnée de l'année sur YouTube (près de 35 millions de visionnages). Le numéro mettra quelques jours à être repéré, et, le 10 mai, la déferlante s'amorce : un à un, les médias américains succombent et relayent l'exploit. Parmi les pionnières de cette découverte figure Ellen DeGeneres, papesse américaine du talk-show, qui donnera à ce moment une visibilité maximale et invitera son tout jeune auteur à enregistrer un live et une interview le 12 mai, marquée par un coup de fil béni de Lady Gaga, idole de l'ado. La séquence est diffusée le lendemain.
Le 26 mai, Greyson Chance revient, en star, dans le Ellen DeGeneres Show, pour y interpréter une de ses compositions originales : Broken Hearts. A cette occasion, Greyson Chance est signé par Ellen sur le label qu'elle vient de créer tout spécialement, baptisé eleveneleven.
Le 29 septembre, il se produit à Toronto devant une foule en délire dans le cadre du concert caritatif We Day, interprétant une reprise de Fire, un des tubes du groupe rock californien Augustana dont il est fan (et dont on attend pour début 2011 le quatrième album).
Fin octobre, toujours chez Ellen, il présentait son premier single officiel, Waiting outside the lines. Le morceau est illustré par un clip qui vient d'être dévoilé (à découvrir ci-dessus) : clin d'oeil à la manière dont le jeune homme s'est révélé au monde, on le voit interpréter - Alicia Keys, accroche-toi... - sa chanson assis au piano (un piano floqué de leitmotivs positifs), tandis que la vidéo le transporte dans divers décors, y compris sous une pluie battante. Quasiment une parabole de l'instantanéité d'Internet et de cette ubiquité que la Toile permet.
La liste des dates fondatrices se poursuit avec le 18 novembre, et son tout premier concert, au Joe's Pub de New York. Ce soir-là, il offrie à ses premiers adeptes une reprise du hit Empire State of Mind d'Alicia Keys et Jay-Z. Du sur mesure pour Big Apple.
En France, on a pu mesurer l'ampleur du phénomène à l'occasion de son passage promo, qui l'a vu multiplier les apparitions de premier plan (Grand Journal de Canal+, 6/9 de NRJ) ainsi qu'un concert à faire bouillir l'Aquarium.
Et ce n'est qu'un début...