Grichka Bogdanoff est mort le 28 décembre 2021, emporté à 72 ans par le Covid, lui qui avait refusé de se faire vacciner ; son frère Igor est mort six jours plus tard de la même chose. Le 31 janvier, BFMTV diffusait le reportage Bogdanoff, les derniers mystères, dans lequel leurs proches ont fait des confidences sur leur fin de vie ou encore sur la chirurgie esthétique, sujet de toutes les rumeurs sur les défunts frères.
Outre des amis et membres de la famille, le reportage a aussi donné la parole au chirurgien plasticien Laurent Lantieri ; ce dernier est connu pour avoir effectué la première greffe totale de visage en 2010. Ce dernier n'a pas manqué de discuter de l'évolution physique des deux scientifiques qui avaient modifié leurs mentons, leurs lèvres ou encore leurs pommettes. Selon le médecin, la démarche de Grichka - qui aurait continué plus longtemps que son frère jumeau les coups de bistouri - pourrait être liée à une pathologie mentale. "C'est une transformation un peu à la Michael Jackson, c'est-à-dire une quête permanente d'une transformation qui au début, peut être un peu réussie, mais qui redevient pathologique. On appelle ça, les dysmorphophobies. Ce sont des gens qui ont l'impression d'être dymorphe et qui vont chercher à en faire de plus en plus. C'est un des dangers en chirurgie plastique", a-t-il expliqué.
Alors que dans le reportage leur amie Sylvie Ortega Munos assurait que les frères Bogdanoff se faisaient eux-mêmes des injections de Botox, Laurent Lantieri a lui évoqué le travail d'un professionnel pour les gros changements sur leurs visages. "Là, visiblement, le médecin ou chirurgien esthétique a été au bout parce qu'il devait s'agir des frères Bogdanoff et qu'il fallait répondre à leur demande", a-t-il assuré, en analysant des photos des défunts frères jumeaux dont la transformation avait choqué tout le monde au milieu des années 2000.
Pour rappel, les obsèques de Grichka et Igor Bogdanoff se sont tenues le 10 janvier à Paris en présence de leurs proches et des VIP avant qu'ils ne soient inhumés dans l'intimité, dans le Gers.