"Je leur ai gratté les..." : Mort d'Igor et Grichka Bogdanoff, la curieuse tentative de leur soeur pour les ramener à la vie

Ils font partie des victimes les plus célèbres de la pandémie de Covid-19. Igor et Grichka Bogdanoff sont morts à six jours d'intervalle, l'un le 28 décembre 2021, l'autre le 3 janvier 2022, après avoir affirmé haut et fort qu'ils refusaient de se faire vacciner. En partant ainsi, presque main dans la main, les frères jumeaux laissaient un vide immense dans le paysage audiovisuel français. Leur travail de vulgarisation scientifique, leurs interventions télévisées, notamment dans l'émission Temps X... beaucoup se souviennent avec grande précision de ces deux ovnis de la petite lucarne. Ils avaient également laissé, derrière eux, leur soeur Véronique, dont ils étaient très proches malgré leurs 18 ans d'écart.

C'est ce qu'elle a rappelé à Faustine Bollaert, avec émotion, le lundi 18 décembre 2023 sur le plateau de Ca commence aujourd'hui sur France 2. Alors qu'Igor et Grichka Bogdanoff étaient tombés dans le coma l'un après l'autre, Véronique était là pour veiller patiemment. Pour espérer en silence. "Une de mes soeurs m'a signalé que les deux étaient hospitalisés. Que Grichka était hospitalisé et qu'Igor était en cours d'hospitalisation, se souvient-elle. J'ai lu, j'ai parlé, j'ai chanté, je leur ai gratté les pieds. Quand on était petites, ils nous demandaient, à mes soeurs et moi, de leur gratter les pieds comme ça. Et quand j'ai vu les pieds, je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté de ça."

Véronique Bogdanoff - Bogdanov - a appris par téléphone que Grichka était mort le premier, le 28 décembre 2021. Pour elle, le fait que les frères seraient unis dans leur départ vers l'Eternel était une malheureuse évidence. "Après, c'est pas toujours facile dans l'entourage parce que chacun pense à l'individualité, à l'unicité des jumeaux, de chacun d'entre eux, et moi très sincèrement, c'était les jumeaux, et ça aurait été vraiment compliqué que Igor survive à Grichka, admet-elle sur France 2. C'est une consolation, entre guillemets..."