Gunter Jacob : Le nouvel homme fort de l'OM déjà cambriolé, pendant son sommeil

La région marseillaise demeure désespérément inhospitalière pour les protagonistes de l'OM, y compris les cadres : après une longue série de joueurs, c'est au tour du nouveau directeur sportif du club d'être pris pour cible par des malfaiteurs. Gunter Jacob, qui a pris ses fonctions le 23 juillet à la Commanderie après le départ de Vincent Labrune, vient à son tour d'être victime d'un cambriolage.

Le technicien belge de 48 ans, qui a pour mission de construire une équipe phocéenne décente avec peu de moyens pour ce qui s'annonce comme une saison de transition, était présent à son domicile, une villa du 11e arrondissement de Marseille qu'il loue depuis son arrivée au club, lorsqu'il a été visité. "Il dormait profondément, relate le quotidien régional La Provence, et s'est rendu compte au petit matin que sa voiture, son ordinateur et des documents personnels avaient disparu. Les policiers de la Sûreté départementale de Marseille qui ont été saisis de l'enquête se sont immédiatement rendus sur les lieux. Les auteurs sont activement recherchés. Une plainte doit être déposée dans la journée."

Le home-jacking visant spécifiquement les acteurs de l'Olympique de Marseille est un fléau depuis des années. Dénoncé déjà par l'ancien défenseur vedette du début des années 2000 Daniel Van Buyten dans son autobiographie, il a concerné notamment Mamadou Niang à plusieurs reprises, Djibril Cissé (2006), volé pendant un match à l'extérieur, Brandao (2010), dont le cousin a mis en fuite les intrus, Jean-Claude Dassier (2011), Lucho Gonzalez (2011), qui s'est retrouvé menacé par des individus armés, les frères Jordan et André Ayew (2010 et 2011), victimes de violences avec quatre de leurs proches dont l'épouse enceinte de l'aîné des deux, Vitorino Hilton (2011), séquestré et menacé par six agresseurs armés avec son épouse et leurs enfants à l'époque âgés de 5 et 9 ans, Senah Mango (2012), et plus récemment André-Pierre Gignac (2014), Jérémy Morel, Mario Lemina, brutalisé, Karim Rekik, Lucas Ocampos ou encore Lassana Diarra, qui avait plutôt "bien" pris la chose !

Alors que l'OM vit une période compliquée et peine à redevenir une destination attractive pour des footballeurs de haut niveau, la donnée criminelle ne risque pas d'arranger les choses.