Harry Roselmack est l'un de vos (et nos !) journalistes préférés mais... il est toujours dans la tourmente à cause de ce qu'on appelle désormais "l'affaire du mouton volé".
"L'affaire" remonte à novembre dernier quand Harry va sur le terrain pour le tournage de son émission En Immersion (TF1), sur le thème de la religion : à l'occasion de la fête de l'Aïd, il accompagne un jeune musulman aux abattoirs de Saint-Louis pour "emprunter" un mouton vivant afin de le sacrifier dans son environnement naturel, devant les caméras. Mais le projet n'a pas pu aboutir puisque les services de sécurité de l'abattoir ont contrôlé l'équipe et trouvé le mouton vivant dans le coffre. Dès lors, le scandale a pris forme et s'est amplifié au point que le reportage qui devrait être diffusé le mois dernier, n'a toujours pas été reprogrammé. Précisons que c'est Harry Roselmack et son équipe de tournage qui avaient déclaré qu'ils avaient un mouton vivant dans le coffre lors de la sortie des lieux, et que les caméras tournaient lors de l'altercation. Il leur a été reproché par les personnes sur place de faire de la provocation.
Dernièrement, nous vous annoncions que le journaliste faisait l'objet d'une plainte déposée par Omar Djellil (Président de l'association marseillaise Présence Citoyenne à Marseille) pour ce comportement illégal (il est interdit de s'adonner au sacrifice hors territoires délimités par la préfecture) jugé comme du pur sensationnalisme. Ce même Omar qui s'était déjà insurgé de "l'obstination de ce journaliste à vouloir discréditer la ville" en faisant un amalgame entre les musulmans et les fondamentalistes : Harry était, dans le cadre de ce reportage qu'il continuait, accompagné d'un salafiste (croyant appartenant à l'islam fondamentaliste sunniste)... un autre scandale provoqué par Harry ! Ce dernier se défend en disant que dans le cadre de ce reportage, il suivait également un juif orthodoxe et un fervent catholique et qu'il allait représenter toutes les religions, qu'on lui faisait un mauvais procès, sans savoir, et qu'on verrait bien lors de la diffusion...
Aujourd'hui, laprovence.com nous apprend qu'Omar, qui s'est porté partie civile, a été entendu hier par la police pour sa plainte "d'infraction aux règles d'hygiène et diffamation à l'encontre de la communauté musulmane". L'affaire suit donc son cours et n'est pas du tout étouffée, ce qui rassure Omar Djellil qui "salue la décision du procureur de la République de ne pas avoir classé cette plainte sans suite".
Il a également annoncé : "Nous espérons une requalification en incitation à la haine raciale" ! Ce sujet commence décidément à prendre des proportions démesurées...
Le détenteur du Laurier de l'information télé 2010 commencerait presque à se discréditer... mais nous ne pouvons pas juger sans entendre ses arguments de défense !