Pas facile d'être rejeté par 5 000 personnes. Hatik a été hué par les spectateurs du combat qui opposait Tony Yoka à Johann Huhaupas, le vendredi 25 septembre 2020 à la Paris La Défense Arena, alors qu'il donnait un court concert lors de l'événement, retransmis en direct sur Canal+. Si le public n'a pas accueilli l'acteur de Validé le plus chaleureusement du monde, ce n'est pas vraiment par dégoût d'Angela, tube de l'été. Non, Hatik a été lynché pour son amour pour l'Olympique de Marseille...
Apparemment, les supporters les plus féroces du PSG étaient venus en masse assister au combat du champion olympique. Insultes, huées, cris de "Ici c'est Paris"... Hatik a tristement été visé par les spectateurs, en direct à la télévision. Très vite, les images de son show perturbé ont fait le tour des réseaux sociaux.
Comme beaucoup d'autres nouveaux artistes qui marchent, Hatik est souvent la cible de critiques sur les réseaux sociaux, notamment depuis les piques de Booba à son encontre. Le fait qu'il soit hué vendredi a donc été largement commenté.
"On a plus vu Hatik que Yoka", a même tweeté un internaute. En effet, après plus d'un an d'absence, Tony Yoka a terrassé son adversaire d'un uppercut dévastateur, obligeant l'arbitre à abréger les débats au bout d'à peine 1 minute 30. Alors oui, en effet, le concert du rappeur aura été (un tout petit peu) plus long.
Durant tout son mini-concert, Hatik est resté impassible. Malgré l'affluence des tweets, le rappeur de 27 ans n'a pas réagi. Sur Twitter notamment, beaucoup se moquent de lui pour sa philosophie face aux critiques. En répondant que c'était "presque un honneur" d'être clashé par Booba sur la série Validé, il s'était attiré les moqueries des internautes.
Dans une interview à Reverse, en octobre 2019, Hatik expliquait pourquoi le bad buzz ne le dérangeait pas forcément. "Un mec qui dit c'est naze, il a écouté, déjà, de base. Un mec qui te dit; c'est naze, il a écouté. Ça veut dire qu'il a donné une vue à ton clip. Il aime pas, hein. Il va cliquer, il a donné une vue à ton clip. De 2, il va prendre son ordi ou son téléphone, il va tweeter il va dire 'c'est naze'. Ok, ce mec-là, il a une audience. Donc il va dire 'c'est naze' d'un truc à qui il a donné un clic. Et en plus de ça, il va lui donner de la visibilité en faisant partager à son audience le fait que c'est naze. Du coup, son audience voit ça, ils disent 'ah tiens, c'est quoi ? Bah je vais aller regarder voir si c'est vraiment naze'. Boom 5, 10, 15, 10, 200, 3000 clics, 1 milliard de clics, tout ce que tu veux. Donc ce mec-là qui parle mal de toi, il te donne une audience. Mais frérot allez-y, parlez mal de moi. J'adore ça, frère", énumérait-il. Une stratégie payante ?