Haya de Jordanie et la princesse Al Jalila, 5 ans, complices au Dubai Masters

Si elle a accueilli en début d'année un deuxième enfant, un petit Zayed, qui fêtera le 7 janvier 2013 son premier anniversaire, né de son mariage avec le cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, émir de Dubaï et vice-président des Emirats arabes unis, c'est avec sa grande et jolie fille que la princesse Haya de Jordanie a fait sensation le 8 décembre à Dubai.

Marraine du Omega Dubai Ladies Masters de golf, l'une des plus importantes étapes du tour européen de golf féminin (après notamment l'Evian Masters), l'épouse du souverain officiait lors de la cérémonie de remise du trophée à l'issue des quatre jours de débats sur le parcours Majlis de l'Emirates Golf Club. Resplendissante en noir et blanc, les cheveux attachés, la princesse Haya Bint Al Hussein était secondée dans sa mission par la princesse Al Jalila, qui vient de fêter le 2 décembre ses 5 ans.

Visiblement intimidée, la demoiselle, dans une ravissante tenue très colorée, n'a toutefois pas flanché et contribuait de ses petites mains à remettre la coupe à la Chinoise Shanshan Feng, sixième joueuse mondiale, qui s'est très nettement imposée lors de l'épreuve avec une carte finale de 21 sous le par et une avance de cinq coups sur sa dauphine.

La jeune cheikha Al Jalila s'illustrera-t-elle dans quelques années sur la scène sportive internationale, en suivant par exemple les traces de sa mère ? Ancienne spécialiste du saut d'obstacles, porte-drapeau de la Jordanie et engagée en jumping lors des Jeux de Sydney 2000, la princesse Haya de Jordanie, 38 ans, est toujours très impliquée dans le monde de l'équitation, en tant que présidente de la Fédération internationale d'équitation (même si sa reconduction à son poste ne s'est pas faite sans heurts en 2010) et propriétaire de chevaux. Elle assume également le patronage de l'Association culturelle des athlètes jordaniens pour encourager les performances des sportifs nationaux au plus haut niveau. Très investie dans l'univers philanthropique, notamment en tant qu'ambassadrice de bonne volonté du Programme alimentaire mondial des Nations-Unies (WFP), dont elle est également messager de la paix, elle acceptait en septembre dernier une mission supplémentaire, celle de la cause animale, nommée mi-septembre ambassadrice de bonne volonté de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). On ne doute pas que sa fillette en prendra de la graine.