Fin février, Helena Christensen arpentait le Vieux Continent pour promouvoir sa superbe ligne de lingerie : Delicate Essence pour Triumph. De retour dans la ville de New York après des séjours à Varsovie, Londres et Dublin, le top model de 43 ans s'est débarrassée de son étiquette de créatrice et ambassadrice sexy pour accorder du temps à son fils.
C'est ainsi au bras de Mingus, 12 ans (eu avec l'acteur Norman Reedus) que la jolie Danoise a été repérée dans les rues de New York. Il n'était pas question pour elle de se casser la tête pour une quelconque tenue dans le cas où des photographes venaient à la croiser. Cheveux attachés en arrière et sans maquillage, la sensuelle covergirl du magazine Vs. était focalisée sur le vent de la Grosse Pomme, tenant son jeune garçon par la main.
Un enfant pour qui elle serait prête à tout. Cet instinct maternel, nous le retrouvons dans son engagement aux côtés de l'association Oxfam, qui lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde. Et le cheval de bataille de Helena Christensen : ce sont les femmes. Pour marquer son engagement, la jolie brune quadragénaire a revêtu son habit de photographe et s'est rendue au Kenya, pour témoigner directement de la souffrance que les femmes vivent.
"Il y a assez de nourriture pour le monde entier mais tous les jours, une personne sur sept s'endort avec la faim au ventre et la majorité sont des femmes et des jeunes filles." remarque Helena Christensen, qui est allée à la rencontre de deux mères de famille, Josephine et Elizabeth : "Les vies de ces femmes ont pris une tournure dramatique lorsqu'il leur a fallu affronter un double choc : une météo imprévisible et la hausse des prix (...) Comme c'est souvent le cas dans ces régions pauvres, beaucoup des femmes que j'ai rencontré sont chargées de nourrir leurs familles et, quand les temps sont durs, elles se privent pour permettre à leurs maris et leurs enfants de manger." Sa pensée se dirige alors vers son fils : "Je ne peux pas m'imaginer être dans le doute quant à son futur et devoir m'inquiéter de la provenance de ses prochains repas."
Une voix forte qui s'élève en cette Journée Internationale de la Femme, et qui nous rappellent à tous : "Comment cela peut-il encore arriver en 2012 ?"
Igor Nkodia.