Le 31 octobre dernier, Patrick Sébastien a décidé de se raconter différemment, à travers les pages d'un livre intitulé Le Carnaval des ambitieux. Il y couche sur papier les souvenirs qui l'ont le plus marqué ou encore des anecdotes jusqu'aujourd'hui inavouées. Pascal Praud a d'ailleurs voulu le faire réagir sur l'une d'entre elles ce mardi 3 décembre dans son émission L'Heure des Pros alors qu'il le recevait. C'est une histoire qui remonte aux années 1980 et qui concerne une femme avec qui il a passé une nuit et qui fréquentait en même temps un grand homme politique.
"J'ai deux ou trois questions à vous poser et notamment sur cette femme... allez je le lis tout de suite : 'Un soir en province, au début des années 80, une chanteuse engagée m'a révélé, après une nuit d'échanges passionnés : 'François Mitterrand est mon amant'. Elle me montra même ses lettres, ses bijoux d'écriture empreints de passions, chaque mot semblait ciselé pour toucher l'âme. Elle ajoute avec une intensité désarmante : je préfère mourir pour elles (les lettres, ndlr) que vivre sans. Bien des années plus tard, en rencontrant François, je ne me pouvais m'empêcher de me demander s'il avait été courant que j'avais été l'un de ses rivaux d'un soir mais dans ses jardins je sentais bien qu'il avait l'étoffe d'un homme forgé par ses secrets et ses passions", a lu Pascal Praud. Mais alors, qui est dont cette mystérieuse femme ? Motus et bouche cousue, Patrick Sébastien "n'est pas une balance" comme il le souligne en guise de réponse à l'animateur de CNews.
Une femme que François Mitterrand aimait beaucoup
Et pour le père de trois enfants de simplement lui reconnaître : "C'était quelqu'un de formidable, une artiste remarquable, à mille lieux de moi, communiste, militante et que François Mitterrand aimait beaucoup". C'est ainsi avec beaucoup de respect que Patrick Sébastien a souhaité lui faire une place dans son livre, ainsi qu'à l'ancien président de la France, décédé en 1996 et romantique insoupçonné. "Je ne veux surtout pas salir sa mémoire mais ses lettres étaient magnifiques et j'avais demandé 'mais pourquoi tu les gardes' et elle m'a dit 'je préfères mourir pour elles que vivre sans', j'ai trouvé ça très beau", a-t-il conclu sur le sujet.