Chez les enfants de stars qui brillent aujourd'hui devant les objectifs du monde entier, il y en a un qu'on ne peut pas rater. Gabriel-Kane, fils d'Isabelle Adjani et de Daniel Day-Lewis, est en train de se faire un nom dans le sillage de ses illustres parents. Si son père n'a jamais évoqué ce fils ambitieux, sa mère le fait à sa place et l'accompagne même dans son ascension.
Pour Version Femina, supplément du JDD, la célèbre actrice française évoque le désir de briller dans la lumière de son fils, fait part de ses inquiétudes tout en dépeignant le caractère bien particulier de son protégé de 21 ans. "J'ai été surprise lorsque j'ai compris son besoin de lumière, raconte-t-elle. Quand j'ai vu qu'il choisissait l'exposition avec tous les moyens actuels, les réseaux sociaux notamment, ma première réaction a été : 'Mais pourquoi ?' Il nous a vus, son père et moi, fuir ça."
La maman louve a fini par se faire une raison et comprendre les envies de son fils sans les brider. "Sur sa demande, au lieu de me mettre en retrait, je préfère l'accompagner", avoue-t-elle, en écho à cette fameuse rencontre avec Madame Figaro où mère et fils posaient ensemble pour la première fois. Dans Version Femina, elle décrit le caractère autodidacte et indépendant de son fils, "un artiste" qui "fait du mannequinat pour pouvoir financer sa musique de façon indépendante". Et elle l'avoue : "Il me surprend. J'ai sûrement beaucoup à apprendre de lui."
Il connaît mes combats, ma vie. Ce n'est pas un enfant gâté.
À en croire Isabelle Adjani, GabKane ne bénéficie d'aucun piston et affiche une maturité assurément héritée de son enfance, entre deux parents ultramédiatisés, et notamment au côté de sa mère. "Il connaît mes combats, ma vie. Ce n'est pas un enfant gâté, assure Isabelle. Il sait bien que tout a l'air simple de l'extérieur mais que ma réalité est autre. Il est sensible et intelligent, il fait la différence."
Du côté de son père, il a hérité ce "quelque chose de méfiant à la base". "Il demande à voir tout en étant attentif, poli. Il sait dire bonjour, merci. Ça a l'air bête mais, tout comme son aîné, il respecte l'autre", se félicite sa mère. Et de surenchérir en philosophant : "L'impolitesse traduit souvent l'indifférence." Car Isabelle Adjani n'a jamais éduqué ses enfants dans le but de cultiver une indifférence à l'égard des autres, artistes ou non.
Interview à retrouver en intégralité dans Version Femina, supplément du JDD du 20 novembre 2016.